Par Daniel Grason
Né le 16 juillet 1922 à Paris (VIe arr.), mort en action le 22 août 1944 à Paris (Ve arr.) ; sapeur-pompier de la 2e compagnie d’incendie ; résistant.
René Année était le fils de Eugène Année, valet de chambre, et de Geneviève Angèle Lecoq, cuisinière.
Le 22 août 1944 vers 11 heures, René Année rentrait d’une mission à la préfecture de police vers 11 heures. À la hauteur du 130 boulevard Magenta, un véhicule occupé par des F.F.I. était pris sous les tirs de soldats allemands. René Année fit feu avec son arme, mais était légèrement blessé par une balle à la tête, il fut abattu d’une balle explosive qui le toucha au cœur. Sa mort a été constatée à l’hôpital du Val-de-Grâce (Ve arr.).
Le ministère des Ancien combattants lui attribua la mention « Mort pour la France ». Une plaque apposée place de Roubaix à l’angle du boulevard Magenta et de la rue Saint-Vincent lui rend hommage. Son nom figure sur la liste des sapeurs-pompiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.).
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. BA 1801. – SHD, Caen AC 21 P 8121. – « Au cœur de la Préfecture de Police de la Résistance à la Libération », Sous la dir. de Luc Rudolph, Directeur honoraire des services actifs, « La brigade de sapeurs-pompiers de Paris » par le capitaine Emmanuel Ranvoisy, Éd. LBM, 2009. – Site internet GenWeb. — État civil.