Par Daniel Grason
Né le 21 octobre 1923 à Gagny (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis), tué le 20 août 1944 à Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis) ; sapeur-pompier de Paris.
Fils de Louis Bertrand, électricien, et de Pauline Demichelis, sans profession, Jean Bertrand résidait dans sa ville natale, membre de la 24e Compagnie des sapeurs-pompiers de Paris, il se joignit le 18 août 1944 à un groupe de résistants de Montreuil-sous-Bois, ils occupèrent la mairie. Quarante-huit heures plus tard, des miliciens qui passaient en automobile devant la mairie tirèrent, Jean Bertrand fut tué d’une balle en plein cœur.
Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France ». Jean Bertrand a été inhumé au cimetière de Gagny, son nom figure sur le monument aux morts, ainsi que sur la liste des sapeurs-pompiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.).
Par Daniel Grason
SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 21898. – « Au cœur de la Préfecture de Police de la Résistance à la Libération », Sous la dir. de Luc Rudolph, Directeur honoraire des services actifs, « La brigade de sapeurs-pompiers de Paris par le capitaine Emmanuel Ranvoisy, Éd. LBM, 2009. – Site internet GenWeb. — État civil.