VINCENT Michel, Paul, Auguste

Par Jacques Girault

Né le 28 août 1934 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; instituteur devenu PEGC ; membre du bureau national du SNI-PEGC (1973-1979) ; délégué général à la CASDEN-Banque Populaire (1979-1989) ; secrétaire général de la FGR-FP (1990-1999)

Photographie d’identité.
Photographie d’identité.

Fils de fonctionnaires des PTT, Michel Vincent fit sa scolarité à Rennes et entra à l’École normale d’instituteurs de Rennes (promotion 1949-1953). Il exerça en Ille-et-Vilaine à Redon, puis à Baguer-Pican avant d’être appelé sous les drapeaux en août 1955. Il effectua la durée légale de son service (18 mois) à Rennes. Sous-officier, il fut maintenu et envoyé en Algérie dans une unité d’infanterie jusqu’en octobre 1957.

Il se maria en avril 1955 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avec Jeanne Dostal (voir Jeanne Vincent), institutrice, fille d’un tailleur. Le couple eut quatre enfants.

Michel Vincent rejoignit son poste à l’école publique de Bais (35) où exerçait son épouse.

Dès 1958, il s’intéressa aux questions syndicales à partir du contexte de vive concurrence scolaire entre l’enseignement public et l’enseignement privé dans sa commune et la région. Membre du Comité départemental d’Action laïque, il participa activement aux actions régionales et nationales pour la défense de l’école laïque. En 1958, avec le parrainage de militants syndicaux, tels Lemouland, Robert Le Foulgoc, Georges Beauplet, Jean Morel, il fut élu conseiller syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs sur la liste "autonome/majorité nationale" qui devint à cette date minoritaire dans le département.

De 1960 à 1979, Michel Vincent, devenu professeur d’enseignement général des collèges, conduisit la liste et anima l’équipe de militants "autonomes" puis “Unité, Indépendance et Démocratie“ se référant à la majorité nationale, tant au SNI qu’à la commission administrative de la section départementale de la Fédération de l’Éducation nationale. Il défendit une conception d’indépendance syndicale en opposition avec la tendance “Unité et Action“ animée par des enseignants communistes. A partir de 1964, il signa les motions d’orientation de la majorité pour le congrès nationaux du SNI. Pour les élections au bureau national du SNI en décembre 1967, il figura en 25eme position sur la « liste de la majorité nationale du SNI pour un syndicalisme dans l’Unité, l’Indépendance et la Démocratie ». Au congrès national, le 22 novembre 1968, n’intervenant pas au nom de sa section dirigée par des militants “Unité et Action“, il mit les jeunes « en garde contre les slogans, les simplifications hâtives » et leur demanda « de garder l’esprit critique ».

Au cours de cette période, Michel Vincent occupa des responsabilités mutualistes et associatives dans le département : administrateur puis président de la Mutualité-accidents-élèves, trésorier du Mouvement français pour le planning familial, correspondant de l’Association nationale pour les transports scolaires éducatifs de l’enseignement public.

En 1973, Michel Vincent fut élu membre non permanent du bureau national du SNI-PEGC sur la liste UID et responsable de la commission nationale des PEGC. Il fut réélu en 1976 pour un second mandat de trois ans. En 1979, Jeanne Vincent entra au bureau national et au secrétariat permanent du SNI-PEGC. Le couple quitta Rennes pour s’installer à Paris.

De 1979 à 1989, Michel Vincent devint administrateur de la CASDEN-Banque Populaire avec les fonctions de secrétaire général, puis délégué général de cette banque coopérative des personnels de l’Éducation nationale. Il travailla aux côtés de Jean Desvergnes et de Michel Gelly. Il eut en charge la gestion des personnels, l’animation du réseau des délégués départementaux et refonda en 1984 la communication de la banque.

Michel Vincent prit sa retraite professionnelle en 1989. En 1990, élu à la commission administrative nationale et au bureau de la Fédération générale des retraités de la fonction publique, lors du congrès d’Orléans, en 1991, il en devint le secrétaire général jusqu’en janvier 1999. Il entreprit une rénovation des outils de gestion et de communication de l’association, et à partir de 1996, travailla à une synergie des associations et syndicats de retraités sur leurs problèmes spécifiques. Il assura la coordination de la première manifestation unitaire de rue des retraités le 22 octobre 1996, et la création d’un pôle "Retraités de la Fonction publique" associant la FGR avec l’Association nationale des retraités de la Poste et France Télécoms et l’Union nationale des associations des retraités de la Police nationale.

En 1999, Jeanne et Michel Vincent retournèrent en Bretagne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article180603, notice VINCENT Michel, Paul, Auguste par Jacques Girault, version mise en ligne le 10 mai 2016, dernière modification le 20 août 2016.

Par Jacques Girault

Photographie d'identité.
Photographie d’identité.

SOURCES : Presse syndicale. — Renseignements fournis par l’intéressé.

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