PELTIER Ange, Élie

Né le 10 mai 1901, Angle Peltier habitait chez ses parents à Elbeuf, lotissement des Mesliers, lors de son incorporation au service militaire, en 1921.

Militant communiste, il fut arrêté en juin 1925 lors des manifestations contre la guerre du Rif et condamné à un an de prison pour excitation de militaires à la désobéissance ; il bénéficia le 1er février 1926 du régime des détenus poltiques. En septembre 1927, il était secrétaire adjoint de la section d’Elbeuf de l’ARAC.

En 1930, Ange Peltier quitta brusquement le Parti communiste lorsqu’il fut embauché comme terrassier par la Mairie d’Elbeuf, il milita au sein du syndicat confédéré (CGT) des Ouvriers municipaux dirigé par Charles Forster et en janvier 1933, il succéda à Henri Hersent comme secrétaire du Comité intersyndical d’Elbeuf.

En 1922, la majorité des organisations de l’Union locale d’Elbeuf avait rejoint la CGTU, aussi les quelques syndicats restés fidèles à la CGT constituèrent un Comité intersyndical adhérant à l’Union départementale. En 1930 le Comité fort de 150 adhérents était composé de cinq syndicats l’Habillement (10 militants), les Ouvriers boulangers (10), le Textile (60), les Municipaux (30) et la 171e section du Livre (30).
Le bureau élu en janvier 1933 et en janvier 1934 comprenait Ange Peltier (secrétaire), Albert Taïs (secrétaire adjoint), Georges Lecerf (trésorier) et Charles Dubost (trésorier adjoint).

L’Humanité et Le Journal de Rouen annoncèrent sa mort le 19 octobre 1934, dans l’éboulement de la tranchée que lui et son équipe creusaient rue Marignan, à Elbeuf, pour la pose d’une canalisation d’égout. Il avait 33 ans.