ZEHNER Anna, Maria, Thérèse

Née dans le bassin sidérurgique de la Moselle d’un père maçon à la Société métallurgique de Knutange, Thérèse Zehner, le certificat d’études en poche, suivit les cours d’une école ménagère pendant dix-huit mois. Après la guerre, elle fut embauchée comme monitrice dans l’école ménagère où elle avait été élève. Invitée en 1946 à une assemblée générale de la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine (JOCF) par une amie, Geneviève Frideritzi, elle adhéra au mouvement. L’année suivante, elle fut associée à l’équipe fédérale de la vallée de la Fensch où on lui confia la responsabilité des groupes de la branche « jeunes » du secteur. Elle fit à ce moment-là un stage de formation de trois semaines à l’Institut de culture ouvrière à Saint-Cloud puis commença une formation de travailleuse familiale.

En octobre 1947, elle fut sollicitée pour devenir permanente de la JOCF dans l’équipe de l’Est dont elle devint la responsable un peu plus tard. Elle remplaçait Alice Burst. Lors des grèves de la sidérurgie en 1950 elle anima des groupes d’action au travail. Entrée le 1er octobre 1947, elle quitta le secrétariat national le 30 septembre 1951.

En 1952, Thérèse Zehner reprit son travail de travailleuse familiale dans l’association de Nilvange. Deux ans plus tard, elle fut embauchée comme permanente départementale de la Fédération nationale des aides familiales et des aides à domicile (APAF). À partir de 1972 et jusqu’à sa retraite en 1984, elle assuma la même responsabilité au plan national.

Thérèse Zehner milita au Mouvement de libération Oouvrière, à l’Association familiale des aides à domicile et, une fois à la retraite, à la CFDT. Elle était restée célibataire.