VIAL Théodore, Marius dit Théo VIAL-MASSAT [pseudonymes dans la résistance : Bibi, Jacques, Massat]

Par Jean-Michel Steiner

Né le 30 août 1919 à La Ricamarie (Loire), mort le 30 octobre 2013 à Firminy (Loire) ; électricien ; résistant et officier FTPF, camp Wodli ; militant communiste, membre du Comité fédéral PCF de la Loire à partir de 1948, membre du comité central (1950-1954 et 1956-), membre du courant refondateur ; maire de Firminy (1971-1992), conseiller général de la Loire (1970-1988), conseiller régional (1986 - 1992), député (1962-1967, 1977-1986, 1988-1993).

Théo Vial Massat en 1945
Théo Vial Massat en 1945
Cliché transmis par Julien Ouguergouz.

Théodore, Marius Vial était le fils de Prosper Marcellin, âgé de vingt-six ans, métallurgiste puis marchand de cycles, et de Marie Antoinette Tourret, ménagère âgée de vingt ans, mariés depuis le 14 août 1918. Son père, fils de mineur, « de tempérament anar », était revenu de la guerre pacifiste mais très « anti-boche ». Second d’une famille de huit enfants, Théo Vial, eut trois frères et 4 sœurs. Après des études primaires brillantes, classé 1er au certificat d’études primaires, il intégra l’École professionnelle (future ENP Etienne Mimard) en 1931, obtint un Brevet d’électricien en 1936, puis entra à la Compagnie d’électricité Loire & Centre. Il adhéra à la CGT. S’il n’était pas militant il était attentif à la vie politique et à la situation internationale. Inquiet de la montée de l’hitlérisme, révolté par les accords de Munich et la victoire franquiste en Espagne, il acquit une sensibilité antifasciste. Dans sa ville natale il avait de nombreux amis syndicalistes et communistes.

Quand la guerre éclata, Théo Vial avait tout juste 20 ans. Pour choisir l’aviation, il devança l’appel et, le 9 avril 1940, s’engagea pour la durée des hostilités. Incorporé au 108e bataillon de l’Air, en qualité d’élève mécanicien, radio électricien. Il suivit les cours d’élève officier à Istres (Bouches-du-Rhône). Il fut démobilisé le 24 octobre 1940, et revint à La Ricamarie pour reprendre son emploi à la Compagnie Électrique. En 1941, il distribua tracts et journaux pour Franc-Tireur. En 1942, il fut contacté par les FTPF, intéressés par son expérience militaire et son audience locale. Résistant sédentaire, Théo Vial recruta pour le maquis d’abord sous le nom de « Bibi », plus tard sous le pseudonyme de « Massat », nom d’une petite commune de l’Ariège qu’il disait avoir choisi de manière aléatoire dans un dictionnaire.

Il accompagna ainsi le démarrage du maquis Wodli installé en Haute-Loire au début de 1943. Alors qu’il habitait 1 rue Paul Langevin à La Ricamarie, il fut arrêté le 4 mai 1943 à Saint-Étienne par la police de Clermont-Ferrand pour sa participation à la première évasion de la prison du Puy-en-Velay, en avril 1943. D’abord détenu à la Maison d’arrêt de Saint-Étienne, il fut bientôt transféré à la prison du Puy-en-Velay. Il s’en évada le 2 octobre, ainsi que 80 autres détenus, avec l’aide de maquisards du Wodli.

45 des évadés furent condamnés par contumace par la section spéciale de la Cour d’Appel de Lyon. Accusé avec Hippolyte Vial et Louis Nusbaum d’avoir prêté son concours à une manoeuvre ayant pour objet de faire échec à la loi sur le travail obligatoire, Théo Vial fut condamné à trois ans de prison. Tous trois furent les moins lourdement condamnés des 45 prévenus.

À la mi-octobre 1943, Théo Vial fut muté dans le Puy-de-Dôme, puis dans le Vaucluse. C’est début octobre 1943 que quatre des évadés, qualifiés de « trotskistes », furent exécutés dans la forêt du Meygal, près d’Yssingeaux (Haute-Loire). Après la guerre, le Parti communiste internationaliste attribua cette élimination à Théo Vial lequel s’en défendit toujours, affirmant qu’à cette date il avait été déplacé dans la vallée du Rhône par la direction des FTPF. Dans son dossier de reconnaissance d’Interné-Résistant, il déclare ainsi être resté dans le secteur Drôme-Vaucluse de novembre 1943 à mars 1944.

Devenu responsable interrégional pour Ardèche, Lozère, Gard et Vaucluse (février 1944), il fut à nouveau arrêté en mars, à Valence. Torturé par la Gestapo, il réussit à s’évader pendant son transfert au fort Montluc à Lyon. Le 28 mai, il prit le commandement du maquis Wodli et organisa de nombreuses actions armées contre les Allemands, la Milice et les GMR dans un territoire étendu entre Le-Puy-en-Velay et Saint-Étienne. Ces combats contraignirent une colonne de 800 hommes à capituler dans le village d’Estivareilles et protégèrent Saint-Étienne.
Un état de ses services établi en septembre 2002 par le Service historique de la Défense à la demande de Gilles Lévy, indique qu’il a été Chef du camp Wodli le 10 octobre 1943 puis Chef départemental FTP du Vaucluse à partir du 1er décembre 1943 puis Commissaire aux opérations interrégional (COI) des FTPF de la Lozère, de la Drôme, du Vaucluse, de l’Ardèche et du Gard à compter du 15 février 1944.

Au sein de la Préfecture de la Loire, au cours des semaines qui suivirent la Libération, Théo Vial fut membre de l’État-major, commandant de la place, et siégea au Tribunal militaire. Capitaine puis commandant FFI, il rejoignit l’armée en octobre 1944. À la cessation des hostilités il suivit un stage à Castres, qu’il ne termina pas pour des raisons familiales. Le 21 mars 1945 il fut relevé de service en raison des séquelles des tortures qu’il avait subies. Il fut homologué capitaine de réserve dans l’Armée de l’Air.

De retour à la vie civile, Théo Vial reprit le magasin de cycles que son père, décédé le 9 novembre 1943, tenait à La Ricamarie. Membre de l’Amicale des anciens FTPF, Théo Vial fut vice-président départemental de l’UFAC. Il adhéra à l’ARAC, à France–URSS et au PCF. En janvier 1946, il fut élu secrétaire de sa section et suivit une école fédérale. Joseph Piot, secrétaire fédéral, écrivait à son propos : « Excellent militant. Bonne éducation politique. Très dévoué au Parti. Accomplit avec intelligence et conscience les tâches qui lui sont confiées. » Plus tard il ajouta : « Il peut lui être confié des tâches plus importantes. » En mai 1945 la mère de Théo Vial représentait l’Union des femmes françaises dans le conseil municipal. En octobre 1947, c’est le fils qui fut élu sur la liste de Germain Civet, maire PCF sortant.

Dans le climat social qui agitait alors le bassin stéphanois la popularité de cette figure de la Résistance grandit. Lors de la grande manifestation du 29 novembre 1947, Théo Vial conduisit un groupe de manifestants qui mit en déroute les CRS devant la préfecture. En mars 1948, il fut retenu pour une école centrale de quatre mois du PCF, à l’issue de laquelle on nota à son sujet : « Intelligent, combattif. A bien travaillé et fait de gros progrès. Faible culture générale. Un peu de naïveté. Manque d’expérience du travail de direction du Parti. Sympathique. Capable d’originalité. Doit bien faire au bureau fédéral où il vient d’être élu ». De retour dans la Loire, Théo Vial participa aux actions qui accompagnèrent la grande grève des mineurs. Soupçonné d’avoir préparé et dirigé la tentative de reprise du puits Cambefort à Roche-la-Molière, le 22 octobre 1948, il fut recherché par la police et dut se cacher. Dans le discours qu’il prononça le 16 novembre à la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Jules Moch évoqua « l’esprit offensif des grévistes, encadrés parfois par des FTP (…) organisés, commandés par leur chef départemental à la Libération, un certain Vial-Massat ». Ce dernier aimait à dire que c’est à la suite de ce discours qu’il décida d’accoler son pseudonyme de la résistance à son nom patrimonial. Toutefois, il apparaît déjà sous cette forme dans le rapport de la X° conférence fédérale de juin 1947, sans doute pour le distinguer de Claudius Vial, membre du Bureau fédéral et conseiller général de La Pacaudière. Arrêté le 10 mars 1949 à Lyon, Théo Vial fut libéré 4 jours plus tard grâce à une puissante mobilisation.
En mars 1950, il fut élu au Comité central. En juin 1952, chargé d’assurer la protection de Benoit Frachon dans le contexte de la manifestation contre Ridgway il rencontra Jeanne, Esther, Blaise, secrétaire de Benoit Frachon. lls se marièrent le 30 juin 1953, à Paris (VIe arr.) Jeanne Vial avait déjà un enfant, Bertrand Petit et ensemble ils en eurent deux autres : Michèle, Dominique, née en 1953 à Paris (XIe arr.), Frédéric, Jean-Claude, né en 1958 à Saint-Étienne.

Théo Vial devint l’un des principaux collaborateurs d’Auguste Lecœur dont le rôle grandit quand survint la maladie de Thorez. Mis en cause pour ses liens avec Lecoeur, Théo Vial dut faire son autocritique devant le comité central (Arcueil, 5-6 mars 1954). Son purgatoire fut bref : non réélu au Comité central lors du XIIIe congrès (Ivry, 3-7 juin 1954), il fut réintégré par le congrès du Havre (18-21 juillet 1956). En raison de la crise qui secouait la Fédération de la Loire, il se retrouva premier secrétaire en décembre 1953. À partir de ce moment c’est à ce poste qu’il mena l’essentiel de son action. Tous les militants soulignent ses grandes qualités humaines, sa cordialité, son efficacité et son sens de l’organisation. Autant d’atouts qui lui permirent de reconstruire une fédération traumatisée par l’affaire Patinaud. À partir de 1953, Théo Vial fut constamment élu au Comité fédéral (1953–1990) et au bureau (1953-1976). Il fut premier secrétaire jusqu’au 7 novembre 1971, avec une parenthèse dans les années 1965-66, en raison de ses tâches parlementaires.

De la fin des années 1950 jusqu’aux années 1990, il mena de nombreux combats électoraux. Lors des cantonales de 1958, il affronta Pétrus Faure, maire du Chambon Feugerolles, qu’il mit en ballotage (4 266 voix contre 5 717 pour 24 321 inscrits et 15 657 exprimés). Victime d’un très mauvais report (4 475 voix, Faure 8 442), il fut battu. Après ce scrutin et la défaite de Marcel Combe en 1959 face à Eugène Claudius-Petit à Firminy, c’est dans cette ville que Théo Vial Massat entreprit de construire un bastion communiste. Commença une lutte entre les deux hommes pour les mandats municipaux, cantonaux et législatifs de la capitale de l’Ondaine. L’ancien résistant, devenu député de la quatrième circonscription de la Loire en 1962, fut battu au scrutin municipal de mars 1965, (4 745 voix, 43,3% des suffrages exprimés, contre 6 161 suffrages pour 14 573 inscrits) dès le premier tour. Le 14 mars 1971, avec 4 128 voix (14 116 inscrits et 9 619 suffrages exprimés), il devança le maire sortant (3 978 voix) mis en difficulté par la présence d’une liste UDR dissidente (1 555 voix). Au second tour, Théo Vial Massat devint enfin maire de Firminy (5 198 voix, sur 10 099 suffrages exprimés, contre 4 869 à Claudius Petit). En 1977, il fut facilement réélu dès le premier tour (7 203 voix, 15 013 inscrits, 10 878 inscrits) loin devant son vainqueur des législatives de 1973, Roger Partrat (3 703 voix). Élu à nouveau en 1983 (au 1er tour avec 62,8% des suffrages exprimés) et 1989 (49,2% au 1er tour, 50,5% au 2nd à l’issue d’une triangulaire), Théo Vial Massat démissionna de sa fonction de maire en 1992 pour laisser le siège à Bernard Outin, choisi pour « dauphin », mais conserva son mandat de conseiller municipal jusqu’en 1995.

Maire pendant vingt-et-un ans, Théo Vial Massat entreprit de tourner la page des années Claudius Petit (1953–1971) réduisant drastiquement la dette et remettant en cause le choix de l’urbanisme Le Corbusier imposé par l’ancien ministre de la Reconstruction. Il eut à affronter la montée des difficultés économiques avec la fermeture des grands sites métallurgiques (CAFL, Creusot-Loire). Cette implantation durable avait débuté par une autre victoire remportée sur Claudius-Petit aux élections cantonales de 1970. Théo Vial Massat demeura conseiller général de Firminy jusqu’en 1988. Le 15 octobre 1977, il participa à la création de l’association de la Loire des élus communistes et républicains comprenant 200 membres qui le portèrent à la présidence.

Il fut aussi à plusieurs reprises député de la quatrième circonscription, avec des intermèdes liés au contexte politique et aux découpages variés qui associèrent des cantons montagnards ruraux à la vallée industrielle. Élu en 1962, il fut ensuite battu lors des deux scrutins suivants par Claudius-Petit. En tête au premier tour en mars 1967 (14 201 voix contre 12 951, avec 53 460 votants & 41 595 suffrages exprimés), Théo Vial obtint 19 816 voix au second tour (contre 22 248 pour 42 017 suffrages exprimés). L’année suivante, l’écart fut amplifié au second tour : Theo Vial Massat, 15 918 voix ; Claudius Petit 22 248. Après son entrée à la mairie de Firminy, Vial Massat pouvait espérer conquérir le siège. Pourtant, en 1973 il fut battu par Roger Partrat qui, au cours de la campagne fit état du soutien d’Auguste Lecoeur à son égard. Avec 53 557 inscrits, Vial Massat obtint 15 290 des 40 809 suffrages exprimés au premier tour contre 11 713 voix à son adversaire soutenu par la majorité présidentielle. Mais le 11 mars il fut devancé (20 309 voix contre 21 269 pour 41 578 suffrages exprimés). Élection serrée dans une circonscription divisée entre une vallée de l’Ondaine fidèle à sa réputation de « vallée rouge » et une « montagne blanche » qui rejetait nettement le candidat communiste.

Brillamment réélu à la mairie de Firminy, Théo Vial Massat renversa la situation en 1978. Le 12 mars, il devança le député sortant (17 148 voix contre 14 257, avec 57 539 votants et 45 510 suffrages exprimés) et l’emporta au second tour (24 692 des 46 949 suffrages exprimés). Malgré une mobilisation en hausse dans la « montagne blanche » d’un tour à l’autre (80,9% à 83,6%), la situation économique de la vallée industrielle pesa en faveur du candidat communiste. Comme l’écrit le journaliste Jean Tibi : « quand l’usine va mal il ne faut pas trop compter sur la tranquillité de la ferme ». En 1981, la réélection de Théo Vial Massat fut amplifiée par la victoire présidentielle de François Mitterrand. En tête du premier tour (14 907 des 37 139 suffrages exprimés pour 58 048 votants), en dépit de la présence d’un candidat PS recueillant un cinquième des voix, il l’emporta avec 57,1% des 40 813 suffrages exprimés.

En 1986, la liste PCF conduite par Paul Chomat au scrutin législatif obtient 10,7% des 344 209 suffrages exprimés dans la Loire, celle que Théo Vial Massat menait pour le conseil régional, 12%. Dans le premier scrutin, le Front national, obtenait 12,9%, dans le second 11,4%. En 1988, avec le retour du scrutin majoritaire, Théo Vial fut à nouveau le candidat du PCF dans une quatrième circonscription redécoupée jusqu’à inclure toute la montagne du Pilat. En tête du premier tour (31,6%, 70 608 inscrits, 43 592 suffrages exprimés), il retrouva son siège à l’Assemblée nationale avec 53,9% des 44 676 suffrages exprimés contre 46,1% à Daniel Mandon, maire de Saint Genest Malifaux.

À l’Assemblée nationale, le député PCF de l’Ondaine intervint en juillet 1963 pour défendre le droit de grève menacé par des projets du pouvoir gaulliste. En octobre 1978, il déposa une proposition de loi tendant à « permettre aux associations de résistants et déportés de se porter partie civile contre les diffamateurs de la Résistance et contre les apologies de la trahison et de la collaboration et des crimes nazis ». En mars 1990, il s’opposa à l’intégration des représentants turcs à l’Assemblée de l’Union européenne occidentale, en raison du génocide des Arméniens. Le 10 décembre 1991 il proposa d’étendre le RMI aux jeunes de moins de 25 ans. En août 1992, il intervint contre le non lieu accordé à Paul Touvier, « le sanguinaire chef milicien de la région lyonnaise, au moment du 50° anniversaire des premières déportations ».

Peu favorable dès l’origine à Georges Marchais, rendu méfiant par la polémique sur la biographie du secrétaire général du PCF, hostile à l’invasion de l’Afghanistan, Théo Vial-Massat afficha publiquement son opposition à la direction et s’associa au courant des communistes « refondateurs ». Il signa en février 1990 un appel de militants de la Loire réclamant « une perestroïka et une démocratisation à la française » du PCF. Les événements qui secouaient le bloc de l’Est et l’URSS, le conduisirent à réagir plus souvent. En août 1991, il dénonça le coup d’État des conservateurs du PCUS contre Gorbatchev : « il m’apparaît impossible que la flamme allumée par la Perestroïka s’éteigne (…) je suis persuadé que la démocratie aura le dessus en URSS. » Il réclamait « non seulement le départ de Georges Marchais, mais celui de l’ensemble de la direction ». En 1997, il affirma que « Le Livre noir du communisme est incontournable, utile, y compris pour les communistes, même si c’est désagréable et déroutant. » Il ajoutait : « Je crois toujours aux vertus de l’idéal communiste, à l’idée d’établir une société basée sur les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ».

L’ancien résistant qui acceptait volontiers d’aller témoigner devant des classes du département de la Loire, s’associa à la création en 1997 à Saint-Étienne du Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire. Il en devint le président d’honneur avec le gaulliste Lucien Neuwirth. Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, avec trois citations, titulaire de la médaille de la Résistance, membre honoraire du Parlement, maire honoraire de Firminy, Théo Vial Massat était officier dans l’ordre de la Légion d’honneur depuis le 3 avril 1987 et commandeur depuis le 30 décembre 2000.
Il a reçu en juin 1956 le titre d’Interné-résistant (DIR) et fut homologué FFI pour ses services comme Commissaire aux opérations interrégional (COI) FTP pour la période du 1er janvier 1943 au 26 août 1944.

Mort à Firminy le 30 octobre 2013, il n’aura survécu que quelques semaines à Jeanne née Blaise, sa compagne, décédée le 9 septembre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article181082, notice VIAL Théodore, Marius dit Théo VIAL-MASSAT [pseudonymes dans la résistance : Bibi, Jacques, Massat] par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 24 mai 2016, dernière modification le 21 décembre 2021.

Par Jean-Michel Steiner

Théo Vial Massat en 1945
Théo Vial Massat en 1945
Cliché transmis par Julien Ouguergouz.

Filmographie, sources audiovisuelles : Un long et beau chemin, Magazine Vu d’ici, France 3 Rhône-Alpes, 17 février 1996, 26’, VHS. — Julien Ouguergouz, Mémoires d’Octobre, Ardèche Images Production, 2012, 56’

SOURCES : SHD Vincennes GR 19 P 63/1, dossier général, p. 192. — AVCC Caen, AC 21 P 688194. Dossier interné-résistant pour Théodore Vial .— Arch. Dép. de la Loire : 1R2003, registre de matricules de 1939. — Arch. du comité national du PCF : réponses aux questionnaires biographiques (notes de Claude Pennetier) ; comptes-rendus et enregistrements des sessions du comité central. — Archives personnelles de Théo Vial, versées à la Société d’Histoire de Firminy. — La Dépêche démocratique : 30 avril & 1er mai 1945. — Le Patriote de Saint-Étienne, 30 novembre 1947, 14 mars 1949 ; La Tribune du Centre et du Sud-Est, 21 et 28 avril 1958. — La TribuneLe Progrès (édition Saint-Étienne). — L’Humanité, 11 mai 1996. — Le Monde, 14 novembre 2013. —
« Théo Vial Massat : un grand résistant, éternel humaniste », État des lieux, journal trimestriel du Haut Allier, hors série. Sd, après 2013, Éditions Confluences. — Raymond Molina, Tout ce qui est humain était Théo Vial-Massat. À travers les éditoriaux des bulletins municipaux de 1971 à 1992 et des manuscrits, Ville de Firminy, CD Buro, Décembre 2015. — Hélène Hatzfeld, « Quand le local était un enjeu du changement pour le PCF (1977-1979) », Annuaire des collectivités territoriales, 1990, vol 10, n°1, p 37-45. — Jean-Michel Steiner, Le PCF dans la vie stéphanoise (1944-1958). Communisme et anticommunisme dans une grande ville ouvrière sous la IV° République, Université St-Étienne, 2005. — Jean-Michel Steiner, Métallos, mineurs, manuchards. Ouvriers et communistes à Saint-Étienne (1944-1958), Saint-Étienne, Presses universitaires de Saint-Étienne, 2014. J.-M. Steiner, M. Bedoin, J-C Monneret et C. Porte 1948, les mineurs stéphanois en grève. Des photographies de Léon Leponce à l’histoire, Saint-Étienne, Presses universitaires de Saint-Étienne , 2011. — Pierre Broué & Raymond Vacheron, Meurtres au maquis, Grasset, 1997, 262 p. — René Gentgen, La Résistance civile dans la Loire, Lyon, ELAH, 1996. — Entretiens avec Théo Vial-Massat, février 2003 et août 2011. — Témoignages et documents de Camille Pradet, Raymond Molina, Julien Ouguergouz. — État civil de La Ricamarie. Compléments par Eric Panthou.

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