VRILLAC Jean, Raoul, Robert

Fils d’un voyageur de commerce, Jean Vrillac, pendant la guerre, participa à la Résistance et en 1944 fit partie d’un groupe de résistants FFI à Esmes dans l’Orne.

Il adhéra au Parti communiste français en 1947 à Lyon. Secrétaire d’une cellule dans le sixième arrondissement, il fut membre du comité de la section communiste en 1948-1949.

Commis d’économat, il se maria en janvier 1947 à Versailles (Seine-et-Oise/Yvelines) avec Monique Tourteau, sous-économe d’un établissement scolaire, membre du PCF, fille d’un professeur et d’une directrice d’école. Ils eurent quatre enfants.

Il fut nommé, avec son épouse, dans les Côtes-du-Nord, comme sous-econome du lycée Anatole Le Braz à Saint-Brieuc. Puis muté à Digne (Basses-Alpes) en 1952, il fit fonction de sous-économe au lycée Gassendi puis d’économe du collège de Sisteron (Basses-Alpes/Alpes de Haute-Provence).

Syndiqué au SNES, il était aussi membre de la FEN-CGT, collecteur à Lyon de 1948 à 1950, puis trésorier départemental et membre du bureau de l’UD-CGT des Côtes-du-Nord en 1950-1951. Il participa à une caravane de la FEN-CGT envoyée au festival mondial de la Jeunesse de Berlin en 1951. Il collabora à la rédaction d’une brochure de l’Union française universitaire, « Alerte dans nos écoles ». Membre du Syndicat national de l’enseignement secondaire, il fut le trésorier puis le secrétaire de la section départementale (S2) dans les Basses-Alpes, puis membre du bureau syndical régional au début des années 1960.

Dans les Côtes-du-Nord, membre du comité de la fédération communiste des Côtes-du-Nord de 1951 à 1953, il était le secrétaire départemental de France-URSS. Dans les Basses-Alpes, secrétaire d’une cellule communiste à Digne, il entra au bureau de la Fédération communiste en 1953 puis au secrétariat fédéral de 1953 à 1962 où il fut responsable de la propagande, de la jeunesse et de l’éducation. Il assura l’essentiel des responsabilités dans le secrétariat à la fin des années 1950. Dans la deuxième partie des années 1950, il assurait aussi le secrétariat départemental de l’Union de la jeunesse communiste. Secrétaire de la section communiste de Digne, rétrogradé au bureau fédéral (PCF) entre 1962 et 1964, il devint membre du seul comité fédéral en 1964. Depuis le début des années 1960, son activité était jugée insuffisante selon plusieurs rapports des responsables nationaux qui suivaient la fédération.

Secrétaire départemental dans les Basses-Alpes de France-URSS, il fit partie de son comité national. Enfin, il animait des ciné-clubs.