Par Alain Petit
Né le 28 août 1922 à Tribolle (Yougoslavie), fusillé après condamnation à mort le 3 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; mineur à la fosse 5 des mines de Bruay-en-Artois ; membre des Jeunesses communistes de Divion (Pas-de-Calais) ; résistant FTPF.
Fils de Jean et Kunst Martina, Augustin Brunovic était célibataire et domicilié au 43 rue du Nouveau-Fort à Divion au moment de la Seconde Guerre mondiale. Ce jeune mineur de nationalité yougoslave était alors membre des Jeunesses communistes de Divion. Augustin Brunovic adhéra au groupe des FTP en juin 1942, alors qu’il avait déjà à son actif plusieurs actes de résistance. En effet, en mars 1942, il avait participé au sabotage de la voie ferrée à Tincques et à l’attaque d’une patrouille de police à Divion, le 1er mai 1942, et en juillet 1942, il avait participé au sabotage de lignes téléphoniques à Divion.
Dénoncé par lettre anonyme, Augustin Brunovic fut arrêté le 13 août 1942 en possession d’une grenade, par le commissaire de Divion. Il fut alors accusé de « complicité de sabotage, vol à main armée et de menées communistes ».
Augustin Brunovic fut réclamé par les Allemands qui le jugèrent, le condamnèrent à mort en octobre 1942 et le fusillèrent le 3 novembre 1942 à la citadelle d’Arras.
Par Alain Petit
SOURCE : Arch. Dép. Pas-de-Calais : M. 5022/2.