VIÉ Roger, André

Fils de Auguste Vié, sellier bourrelier, et de Anne Barbe, sans profession, Roger Vié, artisan maroquinier, s’était marié le 7 septembre 1933 à Montauban (Tarn-et-Garonne) avec Lucie Gabrielle Meilleurat.
Il avait adhéré au Parti communiste clandestin en 1942 et avait alors intégré le mouvement de résistance Front national, d’obédience communiste.

Après la Libération, en 1947, il fut présenté en quatrième position sur la liste communiste aux élections municipales de Montauban, mais ne fut pas élu. Il devint conseiller municipal de la ville huit ans plus tard, en 1955.

Plus de quinze années durant, Roger Vié exerça des responsabilités au sein de la fédération PCF du Tarn-et-Garonne. En 1953, il fut élu au secrétariat fédéral où il siégea jusqu’en 1957. Il intégra ensuite le bureau fédéral jusqu’en 1965, puis le comité fédéral, où il demeura au moins jusqu’en 1969.

Roger Vié avait joué un rôle de premier plan dans le département au sein des organismes professionnels. Deuxième président du Comité de défense et de coordination des artisans, commerçants, industriels et membres des professions libérales du Tarn-et-Garonne en 1950, il devint, à Montauban, président du comité local et l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA). Membre de la chambre des métiers, il en fut le secrétaire départemental de 1957 à 1966.