VILLARD Raymond, Marcel

Raymond Villard naquit dans une famille de paysans creusois, fils de Marcel Villard et d’Eugénie Grasson. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires et suivi trois années d’école primaire supérieure, Raymond Villard fut cultivateur dans la ferme de ses parents. Il adhéra en 1938 au Parti communiste français et milita à la cellule rurale de La Brianne (Creuse) qui appartenait à la section de Saint-Vaury (Creuse). Mobilisé de 1940 à décembre 1942, il apporta ensuite une aide à la résistance en hébergeant et ravitaillant des clandestins, mais n’eut cependant aucun contact avec le Parti communiste jusqu’à la Libération.
Après la guerre, en 1944, Raymond Villard reconstitua la cellule du PCF de La Brianne et fut élu conseiller municipal. En 1945, il quitta la Creuse et s’installa à Montluçon (Allier) pour des raisons d’ordre familial. Il travailla jusqu’en 1950 chez des artisans puis entra comme bobineur électricien aux Hauts Fourneaux de Montluçon. Il milita alors à la cellule du PCF des Hauts Fourneaux qui appartenait à la section vieille-ville de Montluçon, au sein de laquelle il était membre du bureau. Il suivit une école de section en 1954 et fut élu à la commission fédérale de contrôle financier du PCF. Au sein de son entreprise, Raymond Villard était membre du syndicat des métaux CGT depuis 1951. Membre du conseil syndical, il fut délégué du personnel suppléant et trésorier de la section syndicale. Il ne fut pas réélu à la commission fédérale de contrôle financier lors de la conférence du 7 juin 1959 car, selon une appréciation fédérale, il n’assistait plus aux réunions de l’instance départementale. Raymond Villard s’était marié le 6 décembre 1947 à Montluçon avec Céline Gasnet, une infirmière issue d’une famille de cultivateurs.