BUCQUET Adolphe, Raymond, dit LABUQUE

Par Claude Pennetier

Né vers 1907 ; toupilleur sur bois ; militant communiste de Paris et de Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis) ; membre du Comité parisien de Libération.

Adolphe Bucquet en 1937
Adolphe Bucquet en 1937

Adolphe Bucquet qualifiait son père de « bourgeois » ; sa mère était « ménagère » et sympathisante du Parti communiste. Adhérant à la CGTU en 1923, il fut membre des JC de 1926 à 1934. Il fut « trésorier de la Fédération JC » en 1930 (l’Humanité 27 février 1974) puis secrétaire des cinq régions de la JC parisienne de en 1929-1932. La police le présentait comme un des secrétaires de la région Paris-Est des JC en novembre 1932. Dans le cadre de ce militantisme un tribunal le condamna à 15 jours de prison et 60 F d’amende pour outrage à l’armée. Il fut, écrit-il « libéré par action des masses et démarches de Clamamus ».

Il donna son adhésion au Parti communiste en 1934 et fut secrétaire de cellule. À ce titre il participa au VIIe congrès du Parti communiste réuni à Paris du 11 au 19 mars 1932.

Domicilié à Montreuil-sous-Bois, 48 boulevard Henri Barbusse, il fut candidat aux élections municipales de mai 1935. Il siégeait au bureau du Secours populaire.

Selon un certificat établi par Robert Linet* le 24 janvier 1968, Adolphe Bucquet « était dans les premiers groupes d’action de l’Organisation spéciale (O.S.) qui devinrent ensuite les groupes armés des FTPF [...] Arrêté et emprisonné, il s’évada de la citadelle de Sistéron [...] En juin 1941, il va participer à diverses actions de sabotage notamment, le 16 juillet 1941 au déraillement - à Epinay- d’un train de soldats et de matériel allemands. Il est resté dans cette organisation clandestine pendant plusieurs mois puis il a passé ensuite au groupe FTPF (dont j’assumais la responsabilité) où il a poursuivi son activité jusqu’en juillet 1942, période à laquelle il a été affecté à un autre secteur de la Résistance. »

Résistant, chargé de la sécurité des cadres communiste, puis membre du Comité parisien de Libération, Adolphe Bucquet mourut en février 1974 (incinéré au Père Lachaise le 27 février 1974).

Son épouse, Marie Bucquet, née Matha Lipsciz, d’origine juive polonaise, fit des études de médecine à Paris. Ils se marièrent (elle obtint la nationalité française) et ils eurent un enfant, Marcel en 1934.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article18139, notice BUCQUET Adolphe, Raymond, dit LABUQUE par Claude Pennetier, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 3 janvier 2015.

Par Claude Pennetier

Adolphe Bucquet en 1937
Adolphe Bucquet en 1937

SOURCES : Arch. Nat. F7/13185. — RGASPI, 495 270 5601, classé A1. — L’Humanité, 27 février 1974. — Document communiqué par son petit fils, Jacques Bucquet. — Note de Pascal Convert.

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