TRÉMON Gaston, Jean

Par Alain Dalançon

Né le 24 février 1923 à Monflanquin (Lot-et-Garonne), mort le 31 juillet 1989 au CHU de Bordeaux (Gironde) ; professeur de l’enseignement technique ; militant du SNET puis du SNES, trésorier du S3 de Limoges ; militant communiste, conseiller municipal et adjoint au maire de Panazol (Haute-Vienne).

Fils de Jean-Noël Trémon, cultivateur, et de Rosalie Dominique, sans profession, Gaston Trémon entra à 15 ans, en 1938, aux Jeunesses communistes et adhéra au Parti communiste à la fin de la guerre.

Il commença à travailler comme ouvrier tourneur sur métaux puis entama une carrière d’enseignant comme maître auxiliaire de mécanique au collège technique municipal de Villeurbanne (Rhône) à la rentrée 1954.

Il épousa le 20 août 1955, à Panazol, Fernande Titon, originaire de Villefavard (Haute-Vienne), employée des PTT, et eut avec elle un fils, Jacques, né le 9 août 1958. Ils habitèrent désormais à Panazol, une commune limitrophe de Limoges (Haute-Vienne).

Titularisé professeur technique adjoint, Gaston Trémon fut en poste d’abord au lycée de Brive (Corrèze), puis à Limoges au lycée Turgot et enfin au lycée Raoul Dautry : il passa le concours spécial pour devenir professeur technique en 1977.

Il militait au Syndicat national de l’enseignement technique dans le courant « Unité pour une action syndicale efficace », puis après la fusion de 1966, dans le nouveau Syndicat national des enseignements de second degré dans la tendance « Unité et Action ». Membre de la commission administrative et du bureau de la section académique (S3) de Limoges, il en fut longtemps le trésorier et était membre de la commission de contrôle financier du syndicat national.

Conseiller municipal communiste de Panazol à partir de 1977, il fut réélu en 1983 sur la liste d’union de la gauche, 6e adjoint, et à nouveau réélu en 1989 toujours comme adjoint. Il était membre du CA de l’association « Pana-loisirs », président de la section cartophilie, et sa grande passion était l’esperanto. Il était aussi correspondant local de L’Echo du centre.

Il décéda, très grièvement brûlé, à la suite de l’explosion d’une bouteille de gaz dans sa maison, le 17 juillet 1989. Dans ce terrible accident, sa femme et ses deux petits-enfants âgés de 7 et 3 ans trouvèrent également la mort. Seuls son fils et sa belle-fille en réchappèrent.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article181478, notice TRÉMON Gaston, Jean par Alain Dalançon, version mise en ligne le 7 juin 2016, dernière modification le 8 juin 2016.

Par Alain Dalançon

SOURCES : Arch. IRHSES. — Le Populaire du centre, 2 et 5/08/1989. — État civil de Montflanquin.

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