Par Claude Pennetier
Né le 21 juillet 1902 à Lyon 2 (Rhône), mort le 22 mai 1984 à Paris XVIIIe arr. ; chauffeur ; conseiller municipal communiste de Paris XVIIIe arr.
Fils de Charles Buisson, employé, marchand de vieux métaux, cafetier, et de Julie Revelin, chemisière, Marius Buisson fut chauffeur et boulanger en 1941. Il adhéra à la CGTU en 1929 et au Parti communiste en 1934 et s’affirma comme un militant communiste actif.
Arrêté le 30 avril 1941 à son domicile par les inspecteurs de la Police de Versailles pour propagande communiste, il fut traduit devant le Tribunal de Versailles le 23 mai et condamné à trois mois de prison. Il fut détenu à Versailles, Fresnes et Poissy. À l’expiration de sa peine le 30 septembre 1941, il fut interné administratif à Aincourt puis à Voves (Eure-et-Loir). Détenu dans les baraques 5 et 24, puis incarcéré à la prison de Chartres du 1er juillet 1942 au 11 août, de retour à Voves, il s’évada le 5 mai 1944 en compagnie de quarante-et-un camarades et rejoignit les Francs Tireurs et partisans.
Désigné comme membre de l’assemblée municipale provisoire de Paris, pour le XVIIIe arr. à la Libération, il fut conseiller municipal du 4e secteur de 1945 à 1947 et du 6e secteur de 1947 à 1959.
Le 3 juin 1970, il signa avec Garaudy, Pronteau, Tillon et Kriegel-Valrimont, un appel aux communistes affirmant : il n’est « plus possible de se taire ».
Marié avec Louise Germaine Dutour le 1er août 1931 à Paris 20e arr., divorcé, il se remaria e 21 juillet 1956 à Paris XVIIIe arr. avec Suzanne Palmyre Perruchot .
Par Claude Pennetier
SOURCES : Bibliothèque administrative de la ville de Paris, dossier biographique. — Philippe Nivet, Les assemblées parisiennes de 1935 à 1953, IHTP, 1995. — Renseignements et photos communiqués par sa famille (Michel Cabot, dont la femme est une nièce de Marius Buisson).