VILLERS Claude [écrit parfois WILLERS].

Par André Balent

Militant de l’UGS à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; responsable de la Libre pensée des Pyrénées-Orientales (fin des années 1950)

Très anticlérical, Claude Villers adhéra cependant à l’UGS (Union de la gauche socialiste) dans ce département. Les militants de ce parti, dans leur majorité issus du MLP, à l’exception d’André Hérault secrétaire départemental de l’UGS étaient des « catholiques sociaux » de gauche. Selon le témoignage écrit d‘André Hérault, Claude Villers refusa d’adhérer au PSU en 1960, au prétexte que Mendès-France avait rencontré le pape lorsqu’il était président du Conseil.
Villers fut candidat de l’Union des forces démocratiques (UGS, PSA, UP, radicaux « mendésistes », Ligue des Droits de l’Homme) à Perpignan au premier tour des élections municipales de mars 1959. Il ne fut pas retenu pour figurer au second tour (15 mars 1959) sur la liste d’union des gauches issue de la fusion d’une partie de celle de la SFIO (conduite par Félix Depardon maire sortant de Perpignan, du PCF (conduite par Raoul Vignettes*) et de celle de l’UFD (Voir Lloansi Cyprien).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article181845, notice VILLERS Claude [écrit parfois WILLERS]. par André Balent, version mise en ligne le 19 juin 2016, dernière modification le 19 juin 2016.

Par André Balent

SOURCE : L’Indépendant, 8 et 16 mars 1959. — Témoignage écrit (1999) d’André Hérault.

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