POUPART Georges, Alfred

Georges Poupart est le fils de Louis Antonin Poupart, vingt-six ans, cultivateur à Bézu, et de Louise Amélie Coutand, 23 ans, sans profession, son épouse. L’acte de naissance ne comporte pas de mention relative à un mariage.
Il fut incorporé au 25e régiment d’artillerie à compter du 9 avril 1916. Il passa dans différents régiments d’artillerie lourde : au 110e le 17 janvier 1917, au 111e le 1er mars 1918, et au 412e le 1er août 1918. Premier canonnier conducteur le 11 juillet 1918, il fut démobilisé le 17 septembre 1919.
Le 11 janvier 1935, Georges Poupart fut condamné à vingt-cinq francs d’amende par le tribunal de Château-Thierry, pour outrage au maire commis le 12 décembre 1934.

Le 25 novembre 1939, il fut classé affecté spécial en tant que cultivateur exploitant et père de trois enfants.

Engagé volontaire pour la durée de la guerre dans les FFI, mouvement Libé-Nord, à partir du 1er mars 1944, il fut tué lors de l’attaque d’un convoi allemand. Blessé, son compagnon Jacques Chaise, mourut plus tard à Château-Thierry.

Leurs noms figurent sur une stèle commémorative et le monument aux morts de Bézu pour Georges Poupart, lequel, « Tué au combat », fut déclaré « Mort pour la France » (AC 21 P 135 650), et homologué FFI (GR 16 P 488720).