Par Frédéric Stévenot
Né le 24 décembre 1891 à Iwuy (Nord) ; instituteur ; résistant FTPF (détachement La Corse, 22), déporté.
Fils d’Edmond Lucien Auxert Degond, 28 ans, instituteur adjoint, et d’Hélène Cauvez, 23 ans, ménagère, demeurant à Iwuy, rue de Bouchain, Edmond Degond se maria le 28 décembre 1920 à Bort-lès-Orgues (Corrèze) avec Jeanne, Antoinette, Louise Thalamy.
Membre du détachement « La Corse », fondé par Edmond et Lucien Desjardin en août 1943, Edmond Degond fut arrêté avec eux, dans sa classe (actuelle école Jacques-Prévert) ; Pierre Galiègue le fut le lendemain.
Alors que ses trois compagnons furent condamnés à mort le 6 avril et fusillés le 8 avril à Saint-Quentin, au champ de tir de La Sentinelle, route de Cambrai, Edmond Degond fut transféré à Royalieu. Il fut alors déporté par le convoi parti de Compiègne le 15 juillet 1944 (convoi I.247), et affecté au camp de Brême-Fargen, dans un kommando dépendant du camp de Neuengamme (matricule 37 151).
Il fut libéré dans la baie de Lübeck-Neustadt (Allemagne) le 3 mai 1945 et put rentrer. Il fut homologué RIF, DIR et FFL.
Il fut élu maire de Busigny de 1947 à 1953, promu officier de la Légion d’honneur en 1955 après avoir été nommé chevalier en 1927 pour sa conduite pendant la Première Guerre mondiale.
Le 18 juin 2011, une plaque a été inaugurée en son honneur à Busigny, sur le mur de l’école Jacques-Prévert. Le nom d’Edmond Degond a été donné à un salle de la commune.
Son fils, René (né vers 1933), a lui aussi été résistant.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. Sites Internet : Fondation pour la mémoire de la déportation ; La Voix du Nord, 18/06/2011. — SHD, GR 16 P 165446 ? — État civil d’Iwuy (3 E 6800).
ICONOGRAPHIE. La Voix du Nord