Par Gilles Pichavant
Né en 1922 ; ouvrier raffineur à Grand-Couronne (Seine-inférieure, Seine-Maritime) ; militant CGT de la chimie
En 1936, Robert Caillemet adhéra à la CGT, à l’âge de 14 ans, alors qu’il était en apprentissage dans une usine de galvanisation à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). En 1947, il fut embauché à la raffinerie Shell de Petit-Couronne (Seine-Maritime), pour ne la quitter, qu’à l’âge de la retraite, en 1981.
Impliqué dans les toutes les luttes ouvrières depuis l’époque du Front populaire, Robert Caillemet gravit un à un les échelons du syndicalisme. Il fut d’abord collecteur des cotisations de cotisations syndicales, puis délégué du personnel. Il fut diffuseur de la presse syndicale, il participa à la rédaction et à la mise en page des tracts. Il fut un militant actif de tous les grands conflits sociaux de sa vie active. Pendant toutes ces années, il diffusa La Vie Ouvrière, le journal de la CGT dans la raffinerie, ce malgré l’interdiction de la direction. Lorsque le restaurant d’entreprise fut créé, il eut plus de facilités à mener cette activité au grand jour, ce qui lui permit de le vendre plus largement, jusqu’à des cadres.
Après son départ en retraite, il fut le fondateur de la section syndicale de retraités de la raffinerie de Petit-Couronne, devenue Petroplus. En 2016 il était le syndiqué de la CGT le plus ancien de la Seine-Maritime.
Le 18 juin 2016, l’Union Départementale CGT de Seine Maritime et le syndicat CGT Petroplus avaient organisèrent une initiative pour célébrer les 80 ans d’adhésion à la CGT.
Par Gilles Pichavant
SOURCES : le périodique Info Luttes, n°26 du 24 juin 2016, publié par l’Union départementale CGT de Seine-Maritime.