LI Baizhao 李白釗

Par Jacques Manent

Née en 1911 à Chungking, Sichuan ; cadre, ancien membre du C.C. du P.C.C., spécialiste des arts scéniques, disparue à la suite de la Révolution culturelle.

Fille d’un important fonctionnaire sichuanais, Li Baizhao entre en contact avec les milieux communistes pendant son séjour à l’École normale de Chungking où, influencée par Yun Daiying (惲代英), elle adhère à la L.J.C. en 1925. On l’arrête à Shanghai l’année suivante pour ses activités militantes au sein du mouvement ouvrier local. Libérée, elle séjourne en U.R.S.S. de 1927 à 1933 comme étudiante à l’Université Sun Yat-sen (voir Mif). A son retour en Chine elle rejoint le soviet du Jiangxi. Elle y occupe, jusqu’à la fin de 1934, des fonctions d’animatrice de théâtre et met sur pied un Institut dramatique Maxime Gorki. Après la Longue Marche, on lui confie l’organisation du théâtre aux armées, tâche à laquelle elle se consacre pendant la guerre tout en conservant certaines responsabilités politiques dans le bureau de Chine du Nord du P.C.C. Élue au C.C. en 1945, elle entre en décembre 1949 au conseil municipal de Pékin et devient au même moment membre du C.E. de la Fédération pan-chinoise des femmes démocratiques fonctions qu’elle conserve jusqu’en 1957. Député du Sichuan jusqu’en 1964, élue en 1961 vice-présidente de l’Académie centrale des arts scéniques, c’est pour son activité à ce dernier poste mais surtout pour ses relations passées avec le groupe Wang Ming-Bo Gu (voir Wang Ming (王明)) qu’elle devait être attaquée par les Gardes rouges en février 1967 et accusée de « révisionnisme contre-révolutionnaire ». Elle a perdu toutes ses fonctions officielles et disparu de la scène politique depuis cette date.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182325, notice LI Baizhao 李白釗 par Jacques Manent, version mise en ligne le 8 novembre 2016, dernière modification le 8 novembre 2016.

Par Jacques Manent

SOURCES : WWCC.

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