FAUX André, Léon

Fils d’un chauffeur aux « Ambulances de Paris » et d’une carcassière, André Faux se maria à Paris (XIIIe arr.) le 23 août 1924 avec Jeanne Ponderoux dont il eut deux filles. Il quitta Paris pour s’installer d’abord à Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) puis, à partir de 1933, à Ivry-sur-Seine, dans le quartier du Port.

Il fut, jusqu’en 1929, cocher-livreur chez Damoy où il se syndiqua à la CGTU. Il trouva ensuite du travail à la centrale Arrighi à Vitry où, entré comme manœuvre, il devint en deux ans et demi chef d’équipe. Son contrat n’ayant pas été renouvelé, il eut divers emplois éphémères pour ne pas être chômeur. En 1935 l’office public des HBM l’employa comme chauffeur de la chaufferie du groupe Philibert Pompée où il habitait.

Là, dès 1933, il devint un des responsables du groupe théâtral affilié à la FTOF et de la Chorale ouvrière de la Mutuelle des locataires.

Il adhéra au Parti communiste en octobre 1934, parrainé par Georges Gosnat, après avoir fait partie des comités de chômeurs à Vitry et à Ivry. Il fut secrétaire de la cellule Jean Jaurès à Ivry-Port de 1935 à 1938 et, en même temps de 1936 à 1937, garde du corps de Maurice Thorez avec P. Becker, H. Fontaine, et R. Vancauvenberghe. Sa femme adhéra en 1936 et milita à la Compagnie des Lampes où elle était déjà déléguée syndicale.

Mobilisé pendant quelques mois, il entra dans la clandestinité jusqu’en février 1942 où il fut arrêté puis déporté à Buchenwald le 12 mai 1944. Rentré le 1er mai 1945, il eut la responsabilité du service d’ordre du PCF à Ivry pendant un an.

Il fit un bref passage chez Citroën où il ne put rester à cause des sévices subis en déportation et rentra en tant que comptable dans une compagnie d’assurances « La Foncière » où il opta pour des responsabilités syndicales.