Par Robert Serre
Né le 27 mars 1912 à Lyon (Rhône), fusillé le 1er août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de Marie Bussone, journalière, René Bussone, gardien de la paix, trois enfants de 6 à 9 ans, était résistant de Romans. Il appartenait à l’armée secrète (AS) du Vercors à la Compagnie Abel. Âgé de 32 ans, il fut capturé par des miliciens dans sa fuite du Vercors, puis exécuté sommairement par les Allemands le 1er août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans après avoir été jugé arbitrairement devant une cour martiale qui siégeait à l’école du village et torturé..
René Bussone a reçu la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I.) et "Déporté et interné résistant" (DIR), [ SHD Vincennes dossier GR 16 P 98568]..
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’hôtel de ville, à Romans, sur le monument dit "Mur des Fusillés" et sur le Mémorial du Charnier, à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme).
Par Robert Serre
SOURCES : Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — . Pons, op. cit. p. 276. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 360. — État civil en ligne cote 2E2966, vue 109.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans la Drôme - le Vercors (2007).— Livret de l’Association « les Pionniers du Vercors », Les chemins historiques du Royans.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.