QUARRÉ Antoinette, Suzanne

Par Frédéric-Gaël Theuriau

Née le 16 janvier 1813 à Recey-sur-Ource (Côte d’Or), morte le 25 novembre 1847 à Dijon ; lingère, couturière, poétesse, nouvelliste.

Antoinette Quarré
Antoinette Quarré
© Portrait d’Antoinette Quarré (des-sin de Jules Porreau, ca. 1840, BM de Dijon)

Antoinette Quarré naquit dans une famille de modeste extraction en Côte-d’Or. Elle avait deux frères plus âgés qu’elle. Sa mère, une ancienne sous-maîtresse d’un pensionnat de jeunes filles, était lectrice pour personnes âgées et fortunées. De père invalide sans doute décédé peu après sa nais-sance, elle vécut ensuite à Dijon avec sa mère chez son oncle maternel, Louis, un capitaine de l’armée à la retraite qui lui apprit si tôt à lire et à écrire, qu’à peine âgée de trois ans, l’enfant précoce lisait Zaïre, la tragédie de Voltaire qui lui servait d’abécédaire. Depuis ce temps, elle était attirée par le théâtre classique, notamment par les poésies dramatiques de Racine : Phèdre, Esther et Athalie étaient ses préférées qu’elle con-naissait par cœur.
Elle ne fréquenta pas l’école, mais elle se rendait chaque jour dans une famille de petite bourgeoisie de son voisinage dont le fils et les deux filles avaient presque son âge. Elle profitait un peu de leur éducation intellectuelle. Mais finalement, elle dut travailler tôt comme lingère et couturière dans le magasin de sa mère près de l’église Saint-Michel à Dijon afin de subvenir aux besoins quotidiens. Un jour, elle eut entre les mains un exemplaire des Méditations poétiques de Lamartine. Ces vers lyriques évoquaient les inquiétudes amoureuses et spirituelles d’une âme tourmentée et corres-pondaient à la sensibilité de la jeune lingère que les poésies classiques ne satisfaisaient plus. Elle se mit alors à composer quelques vers harmonieux, lyriques, mais dont le défaut était l’absence de règle de versification qu’elle ne connaissait pas. Elle eut toutefois la chance de croiser le Baron Dominique Roget de Belloguet (1796-1872), un archéologue et homme de lettres dijonnais qui fréquentait la bou-tique, et dont elle reçut la protection et un enseignement solide. Il lui apprit la différence entre le Classicisme qui vise au « beau » et le Romantisme qui recherche le « vrai »
Dans l’histoire de la poésie sociale, ou plus largement de la littérature issue des classes laborieuses depuis le XVe siècle, Antoinette Quarré arrive en troisième position en terme d’entrée en littérature pour une femme du peuple. Comme Élisa Fleury et Élisa Mercœur, elle est née après la Révolution et publia à une époque où s’amorçait la poésie sociale, après 1820, l’apogée se situant dans les années quarante. La préface de ses Poésies rappelle l’émergence des productions littéraires dans les strates populaires : « C’est une chose remarquable, en effet, que ces apparitions soudaines de la poésie parmi les classes ouvrières d’une nation qui, prise en masse, a toujours passé pour avoir la tête fort peu poétique », explique de Belloguet.

Les poèmes d’Antoinette Quarré s’inscrivent-ils dans la tradition romantique ? Répondent-ils aux critères de vérité, de franchise, d’originalité, d’harmonie, de sensibilité ? La muse dijonnaise s’inscrit-elle dans le cadre d’une « poésie d’ouvriers », expression péjorative selon George Sand, ou serait-elle plutôt une « ouvrière poète », c’est-à-dire une poétesse avant tout ?
Bossue dès sa naissance, elle vivait mal cette situation et trouvait la sérénité dans l’écriture et la lecture des Méditations poétiques de Lamartine dont elle s’inspirait pour composer ses premiers vers élégiaques, « Un Fils » et « Invocation », pu-bliés dans Les Deux Bourgognes, dite Revue des deux Bourgognes en 1838. Dans le courant du mois de juillet de cette dernière année, Antoinette Quarré envoya des pièces de vers au maître du lyrisme qui lui répondit le 24 août avec le poème « À une jeune fille poète » qu’il intégra dans ses Recueillements poétiques l’année suivante. La jeune poétesse, charmée, compose une « Réponse à M. de Lamartine » où il est manifeste de constater que la poétesse s’inscrit dans le courant romantique qui se caractérise d’abord par la revendication parfois excessive du « je » et du « moi », ensuite par l’exaltation des sentiments de « joie » ou de « tristesse », de « désespoirs » ou d’ « espoir », des tourments de l’ « âme » et du « cœur », des « rêves » et des « pleurs » de désillusion.
Antoinette n’a sans doute jamais connu l’amour physique même si elle ressentait, au fond du cœur, l’amour véritable. Elle aurait été fiancée mais le jeune homme l’aurait quittée. Son handicap physique était sans doute un obstacle. Elle s’imaginait dans un autre corps et fit un « Vœux », celui d’être une autre.
Elle ressassait dans son esprit les plaisirs qu’elle ne connut jamais avec un amant. C’est sans doute ce qui la rendait parfois malheureuse. La manifestation extérieure pouvait se voir par sa brutalité, sa jalousie mêlées aux doux sentiments de la compassion devant plus malheureux qu’elle. C’est en résignée qu’elle écrivit une « Invocation » où elle écrit : « Moi, j’ai d’autres plaisirs », « C’est assez pour mon cœur ». Ces mots sont des mensonges patents. La réalité est toute autre. Évidemment que ce n’était point assez pour son cœur et qu’elle aurait aimé avoir d’autres plaisirs que ceux cités. C’est la véritable poétesse romantique, déçue, ayant perdu ses illusions, malheureuse, et qui s’exprime de manière si char-mante et si touchante : le chant d’un cygne à l’agonie. C’est la souffrance qui révèle le poète, du moins selon ses propres termes.
D’après le commentaire publié dans la Revue des deux Bourgognes, « il y a dans l’« Invocation » une intelligence consommée du rythme, une puissance d’harmonie, une science pindarique de la période, qu’il semble que beaucoup d’études pourraient seules acquérir ». Sans les épreuves de la vie, l’amertume, Antoinette n’aurait jamais livré ces vers. Car elle n’en est pas moins femme, une femme désirant un enfant au point que, dans son délire poétique, elle lui écrivit une ode intitulée « Un Fils » où le rêve se poursuit : l’enfant grandit entouré de l’amour maternel, devient un homme. Soudain, le retour à la réalité. Cette pièce, l’une des premières, fut plébiscitée par l’Académie française, sans doute grâce à Lamartine, qui attribua à la poétesse, en 1840, le prix fondé par le comte de Maillé.
Nombre de ses poésies sont donc intimes. Elles évoquent sa vie quotidienne avec sa tortue ou son perroquet, volatile qu’elle humanise en un « bien-aimé fidèle ». Tout un vocabulaire amoureux qui rappelle le fiancé parti se retrouve dans le poème « À mon Perroquet » : « baisers », « caressant », « amoureux », «  rival », « jaloux », « tendresse », « infidèle amour », « je t’aime », « lèvre ».
Peu après la publication de quelques pièces dans la revue locale Les Deux Bourgognes, elle se lança dans la composition de vers de circonstance sans doute pour se faire remarquer. Elle en envoya quelques-uns au poète si populaire auprès des femmes, Alphonse de Lamartine. Ce dernier lui répondit en lui adressant un poème le 24 août 1838, « À une jeune fille poète », dans lequel il rappelle le travail de l’ « aiguille » pratiqué par Quarré. Elle remporta ensuite le prix de l’Académie de Dijon lors d’un concours de poésie en 1838.
Le 6 janvier 1839, Marie d’Orléans, la deuxième fille de Louis-Philippe Ier, mourut d’une tuberculose pulmonaire. L’Académie de Versailles ayant mis au concours l’éloge posthume de la princesse et artiste romantique, elle se présenta parmi soixante-quatre concurrents et obtint le 3e rang avec la mention honorable pour son poème « Ode à la Reine » empreint de spiritualité et de tristesse. Elle reçut de la Reine Marie-Amélie un « nécessaire en or » et composa immédiatement un « Remerciement à la Reine ».
Elle participa aux jeux floraux de Toulouse en 1840. Son élégie, « À Hégésippe Moreau » loue le poète martyr mort fin 1838. Sa pièce ne fut couronnée d’aucun prix mais fut publiée dans le Recueil de l’Académie des jeux floraux.
Le retour des cendres de Napoléon Ier, qui mirent deux mois pour parvenir de Sainte-Hélène jusqu’aux Invalides, fit couler beaucoup d’encre. Casimir Delaigne, poète officiel de la Monarchie de Juillet, composa un poème ; Victor Hugo prit quelques notes sur la cérémonie d’inhumation du 15 décembre 1840 ; et bien d’autres encore. Toute la France était en effervescence. Antoinette Quarré s’adonna également à des vers avec le « Retour de Napoléon ».
Elle se fit encore remarquer par la famille royale en composant « Le Baptême du Comte de Paris », Albert d’Orléans, dont le baptême eut lieu le 2 mai 1841 à Notre-Dame-de-Paris. Tout un cortège d’espérances sur une future France remplie d’amour, de paix et de liberté résonnent dans le poème dans une sorte de prière adressée au Seigneur. Le baptême royal devient donc le symbole d’une nouvelle ère en construction empreint de spiritualité.
Antoinette Quarré ne fut pas beaucoup citée par le panthéon de la critique littéraire française de son vivant. Même Lamartine qui en faisait partie et qui l’a soutenue ne dit rien dans ses essais critiques.
Néanmoins, en marge des grands noms de la critique, un article de la Revue des Deux Mondes d’avril 1840 relate un fait nouveau qui était passé inaperçu auparavant : la poétesse venait de publier un petit recueil lithographié, à Dijon, au début cette année-là. Elle était louée pour le courage qu’elle montrait à écrire tout en conservant son travail et sans renier sa « condition première ». Sa poésie y est présentée comme peu originale, peu singulière, mais présentant des qualités qui correspondaient aux principes recherchés par la célèbre revue : « pureté », « harmonie » et « rythme poétique ».
Plus tard, elle attira l’attention de la célèbre Amable Tastu dont le constat sur l’arrivée de la poésie dans les strates « inférieures » fut publié dans un article de George Sand, « Sur les poètes populaires », paru dans le premier numéro de la Revue indépendante de novembre 1841. Sand, femme de lettres et critique littéraire analysait la tradition des poésies sociales issues des classes laborieuses en expansion et comprit que les milieux ouvriers avaient des possibilités intellectuelles au même titre que les classes aisées.
En 1843, la poétesse sortit un second volume in-octavo de Poésies, encouragée par de nombreux souscripteurs issus de toutes les classes sociales, et dont la liste se trouve dans l’ouvrage. La préface fut écrite par Roget de Belloguet. Le journal Le Correspondant publia un article critique. Il retrace le parcours de la jeune lingère et les prix qu’elle a remportés. Si quelques défauts sont présents dans l’œuvre de la muse dijonnaise, celle-ci est présentée avec des qualités indéniables.
La Bibliothèque universelle de Genève de 1843 consacra plus de 14 pages à la poétesse et signalait les différentes orientations poétiques : intimes, royales ou de circonstance, à des protecteurs. On pourrait ajouter les poésies sacrées pour compléter le tableau.
À cette époque, Quarré quitta son emploi dans la boutique de sa mère pour prendre la gérance du Journal de la Côte d’Or. C’est là qu’elle rencontra Flora Tristan. En effet, cette femme tenant un salon parisien s’était mise en tête de créer une sorte d’ « union ouvrière » dans le but de tirer le monde ouvrier de la misère. Elle publia un livre du même titre, en 1843, et décida de propager ses théories en entamant un grand voyage de propagande. Dans son Tour de France (1843-1844) préparé à l’avance avec soin grâce à Agricol Perdiguier, elle dressait un portrait social du monde ouvrier en tenant un journal. Lors de son séjour à Dijon entre le 18 et le 24 avril 1844, elle trouva l’adresse des trois journaux susceptibles de diffuser ses idées progressistes. Elle commença par visiter le Journal de la Côte-d’Or le vendredi 19 avril. Elle fut reçue par Antoinette Quarré dont elle avait entendu parler à travers les vers élogieux de Lamartine. Elle s’attendait donc à voir la plus sublime des créatures. Mais une vision d’horreur s’imposa : elle vit une fille difforme, grosse, petite, rousse, sans esprit. Tel est le méchant portrait établi par Flora Tristan. Il est difficile de faire la part du véridique. Ce qui est certain est que Flora Tristan avait en tête un modèle de perfection et pensait que l’aspect extérieur était en rapport avec l’intérieur. Il est évident qu’elle dut être déçue et a dû exagérer les défauts de la jeune fille en voyant sa difformité. Néanmoins, il ne fait aucun doute qu’Antoinette Quarré était vaniteuse et cela n’a pas échappé à la voyageuse. Lorsqu’elle lui demanda de l’aider, étant donné qu’elle appartenait à la classe ouvrière, Antoinette s’offusqua en prétendant ne pas fréquenter le peuple. Un sentiment de profonde antipathie s’instaura entre les deux femmes qui ne se revirent plus par la suite.
La critique du recueil poétique fut faite la même année de sa sortie, en 1843, dans la Revue indépendante de George Sand qui mit en avant les origines modestes de l’auteure. C’était un avantage dans la mesure où son entrée en poésie n’était pas due à un désir de s’échapper d’une vie riche et ennuyeuse, mais à celui d’oublier ses malheurs et ses difficultés réelles. Le réconfort, Quarré le trouva après une journée de labeur, le soir tard, comme un refuge à son travail répétitif et quotidien. Les poètes roman-tiques trouvent souvent une consolation dans la nature, dans la poésie ; et ce sentiment, la poétesse l’a découvert en lisant Lamartine. Comme elle n’avait pas reçu l’instruction nécessaire, Sand explique que c’est l’inspiration poétique qui s’est emparée de la couturière-lingère et non l’inverse, le déclencheur étant la lecture des Méditations poétiques.
Sand mettait en garde les auteurs célèbres contre leurs encouragements trop nombreux envers les poètes du peuple. Il y avait danger à recevoir trop d’éloges comme l’avait fait Lamartine pour Quarré : vanité, désir de gloire, désillusions puis misère plus importante encore. C’est pourquoi la femme de lettres mesurait ses propos pour ne pas donner de faux espoirs à Antoinette Quarré. En critique littéraire objective, elle analysait les qualités de l’ouvrage : l’ « élégance », la « facilité » d’écriture, la « pureté » du style, la « grâce » ; mais aussi les défauts majeurs : l’absence de « caractère », d’« originalité ». C’était bien là le problème de certains poètes du peuple : ils n’avaient pas les armes nécessaires pour inventer de nouveaux modes d’écriture et restaient souvent dans la lignée d’un auteur qu’ils admiraient. Ils n’en étaient pas moins d’excellents poètes, mais étaient incapables de renouveler le genre. Bref, les vers de Quarré sont Lamartiniens. En outre, Sand regrettait qu’elle ne parlât pas de sa condition, des difficultés de sa classe sociale. Savinine Lapointe, Marie, Eléonore Magu, Charles Poncy, Dupond, eux, en ont parlé. Lapointe fut le plus original de tous en établissant un manifeste de la poésie sociale, ce qu’aucun autre poète du peuple n’avait fait auparavant. Mais Antoinette Quarré semblait se détacher des préoccupations populaires. C’était le reproche de George Sand. Il y avait trop d’odes aux grands, trop de flatteries sans doute. C’est ainsi qu’elle acheva son commentaire.
Nul doute que George Sand reprochait les trop nombreux vers de circonstance de la poétesse dont la démarche se rapprochait plus d’un Ronsard ou d’un Du Bellay que du désir d’indépendance et de libération du joug des Grands depuis l’orage révolutionnaire de 1789.
Il faut aussi rendre un grand hommage à Jenry Camus qui par de patientes recherches sut tirer de l’oubli quelques œuvres de cette femme de lettres : ses nouvelles. Il est d’ailleurs le fondateur du prix littéraire Antoinette Quarré qui récompense la meilleure nouvelle consacrée à un thème lié avec le mois du patrimoine écrit.
Quelques mots sur cette production. La poétesse dijonnaise rendait parfois visite à un autre oncle, régisseur de la terre de Grancey. La comtesse de Grancey-le-Château se prit alors d’amitié pour la jeune fille et trouvait remarquable sa volonté d’écrire tout en travaillant. Elle lui fit visiter le domaine, le château et l’incontournable galerie de portraits où se trouvait représenté Jacques Rouxel, comte de Médavy et de Grancey (1603-1680). Elle lui raconta l’histoire de cet ancêtre destiné dès son plus jeune âge à la carrière ecclésiastique mais choisissant celle militaire en s’engageant dans la plupart des guerres sous Louis XIII. L’esprit romanesque d’Antoinette Quarré imagina alors un récit mêlant vérité historique, en mélangeant les dates et les noms, et invention : une première nouvelle, qu’elle intitula Médavy-Bras-de-Fer, fut publiée dans le Journal des Demoiselles en 1842. En tout, neuf nouvelles, six médiévales et trois contemporaines parurent dans ce journal. Comme elle décéda le 25 novembre 1847 d’une hypertrophie du cœur, une dernière nou-elle médiévale fut publiée à titre posthume, en 1848, dans ce journal. Il s’agit de l’Histoire de la reine Gondeberge. La poétesse dijonnaise fut inhumée dans le cimetière de la ville. Lorsque ce dernier disparut, ses cendres furent transportées au cimetière des Péjoces.
En définitive, si les poésies de Quarré manquent d’originalité et évoquent peu la problématique populaire, les sentiments romantiques sont néanmoins présents. Ce qui est original toutefois sont les nouvelles, car il n’est pas courant de voir un poète du peuple s’adonner ainsi à plusieurs genres littéraires.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182537, notice QUARRÉ Antoinette, Suzanne par Frédéric-Gaël Theuriau, version mise en ligne le 13 juillet 2016, dernière modification le 13 juillet 2016.

Par Frédéric-Gaël Theuriau

Antoinette Quarré
Antoinette Quarré
© Portrait d’Antoinette Quarré (des-sin de Jules Porreau, ca. 1840, BM de Dijon)

ŒUVRE : Poésies, Dijon, 1840. — Médavy Bras-de-Fer, in Journal des Demoiselles, Paris, 1842. — Bogoris ou la conversion des Bulgares, id., 1842. — Emma et Mar-guerite, id., 1842. — Hum-beline, id., 1842. — Berthe et Gérard, id., 1843. — La Saint-Désiré, id., 1843. — Poésies, Paris, Ledoyen, Di-jon, Lamarche, 1843. — Ida, comtesse de Chréanges, in Journal des Demoiselles, op. cit., 1844. — Thérèse, id., 1847. — La Fiancée de Con-rad, id., 1847. — Histoire de la reine Gondeberge, id., 1848.

SOURCES : Jenry Camus, Antoinette Quarré (1813-1847) : poétesse et lingère, Châtillon-sur-Seine, Association des amis du Châtillonnais, 2004. — Frédéric-Gaël Theuriau, « Poésie sociale féminine », in Gavroche, Évreux, Scoop Presse, janv.-fév. 2005. — Frédéric-Gaël Theuriau, « Antoinette Quarré, le chant d’un cygne », in Femmes de Bourgogne, Antibes, Vaillant, 2010.

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