BLANC Jean-Jacques

Ouvrier typographe ; membre de l’AIT.

Ouvrier typographe et metteur en pages à L’Opinion nationale (Voir Guéroult Ad.). Jean-Jacques Blanc fut, aux élections législatives de 1863, candidat ouvrier dans la première circonscription de Paris (Tolain se présentait dans la 6e) et énergiquement soutenu par Proudhon. Le Temps fit campagne pour lui et, le 24 mai 1863, publia, en faveur de cette candidature, une lettre signée du mécanicien Jean Aubert, de Buette, de Murat, de Louis Aubert, de Vanhamme et de neuf autres ouvriers. Le 30 mai, il inséra une autre lettre signée par 500 ouvriers de Lyon, et plusieurs messages émanant du personnel de l’usine Cail. Malgré les efforts de Gustave Tridon, disciple de Blanqui, et surtout d’Henri Lefort qui servit d’intermédiaire entre les républicains bourgeois et les ouvriers, Blanc ne fut pas élu.Voir Aubert J., Aubert L., Buette, Jacquier, Murat A., Vanhamme.

Jean-Jacques Blanc signa le « Manifeste des Soixante » en 1864. Voir Henri Lefort. Il appartint à l’Internationale dont il fut un des premiers adhérents. En février 1865, il signa une déclaration de facture « ouvriériste ». Voir Aubert Jean et, dans la période suivante, Blanc sans prénom, de la Société des lithographes.

Jean-Jacques Blanc fut un des rédacteurs du journal La Mutualité. Revue du Travail, des sociétés coopératives et de secours mutuels, dirigé par Jules Vinçard (Voir ce nom) qui parut en 1865-1866.

Il publia dans l’Opinion nationale un compte rendu des réunions du passage Raoul, qui se tenaient dans le cadre des travaux de la Commission ouvrière de 1867.

En juillet 1870, un Blanc J.-J. — Blanc Jean-Jacques ? — membre de l’AIT, signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182623, notice BLANC Jean-Jacques, version mise en ligne le 19 juillet 2016, dernière modification le 14 septembre 2020.

SOURCES : L’Opinion nationale, 17 février 1864 et div. — Le Réveil, 12 juillet 1870. — Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. — I. Tchernoff, Le Parti républicain en France au coup d’État et sous le Second Empire. — Jacques Rougerie, « Les Sections françaises de l’Association internationale des Travailleurs », La Première Internationale. L’institution. L’implantation. Le rayonnement, Paris, Éditions du CNRS, 1968. Colloque International, Paris, 16-18 novembre 1964. — Les Révolutions du XIXe siècle. 1852-1872 (catalogue), Paris, EDHIS, s. d. — Note de R. Skoutelsky.

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