BUCHLY Auguste

Il était le fils d’un ingénieur de La Rochelle et commença des études classiques en vue de devenir prêtre. Mais il quitta par évasion le petit séminaire, en 1833, pour devenir ouvrier peintre. On le retrouve marié et exploitant un fonds de peinture-décoration à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), en 1844, ouvrier ou patron à La Rochette (Seine-et-Marne) ensuite, et enfin possesseur d’un fonds achalandé à Melun.

Républicain de la nuance démocrate-socialiste, il fut poursuivi en 1850, de nouveau poursuivi et acquitté le 3 février 1851, par les assises de Seine-et-Marne, emprisonné le 2 juin de la même année pour avoir crié avec force « Vive la République ! », au passage de Louis-Napoléon à Melun, la police décrivant avec indignation l’incongruité du propos lancé au prince-président.

Aussi s’empressa-t-on d’accuser Buchly d’avoir combattu dans Paris les 3 et 4 décembre 1851, quand il pouvait prouver qu’il n’avait point quitté Melun pendant ces deux journées, et de le condamner le 10 du même mois à la transportation. Le 18 mars 1852, il était à Alger. Il en revint pour être assigné à résidence à Luçon (Vendée) où il réussit comme représentant en vins.

Il termina sa vie ainsi qu’il a été dit ci-dessus, après avoir montré de la sympathie à la Commune de 1871.