Par Daniel Grason
Né le 14 mars 1900 à Paris (XVIIIe arr.), mort le 26 octobre 1944 à l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris (XIIIe arr.) ; F.F.I.
Fils de Camille, Louis, quarante-quatre ans, artiste peintre et de Berthe, Charlotte née Roit, vingt-six ans, sans profession, Jean Muraton naquit 15 rue Hégésippe-Moreau, près du cimetière de Montmartre, un journalier Jules Richard et un égoutier Victor Goin témoignèrent de sa naissance devant l’officier d’état civil.
À l’âge adulte Jean Muraton vécut à Wandignies-Hamage arrondissement de Douai dans le département du Nord et à Paris. Le 3 mai 1941 il épousa Thérèse, Félicie Marvaldi en mairie du VIIIe arrondissement de Paris.
En août 1944 il participa aux combats de la Libération de Paris. Blessé, hospitalisé à la Salpêtrière, il y mourut le 26 octobre 1944. Ses obsèques se déroulèrent à Wandignies-Hamage, son nom figure sur une plaque intitulée « Dieu Patrie guerre 1939-1945 » aux côtés d’autres victimes de la ville en l’église Saint-Vincent-de-Paul, ainsi que sur le monument aux morts. Le conseil municipal donna son nom à une rue de la ville.
Le ministère des Anciens combattants attribua le 21 mai 1958 à Jean Muraton la mention « Mort pour la France », elle figure sur son acte de naissance. Il a été homologué F.F.I.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. BA 1801, BA 1819. – SHD, Caen AC 21 P 104696. – Bureau Résistance GR 16 P 437853. – Site internet GenWeb. – État civil numérisé Paris XVIIIe arr. V4E 10436 acte n° 1244.