CURET Joseph, Marie, Urbain

Né à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) en 1811, mort le 10 octobre 1873 à Marseille ; opposant au Second Empire ; participant à la Commune de Marseille, mort en détention.

Il faisait partie en 1848 du Cercle de la rue Paradis et de l’Union démocratique présidée par Moulard. Il était considéré comme le commis-voyageur du « parti démagogique », chargé des commissions orales pour Lyon, Toulouse, Perpignan et Bayonne. En octobre 1851, il présidait le Comité central révolutionnaire de Marseille, ce qui lui valut en 1852, une condamnation à Cayenne à perpétuité par la Commission mixte des Bouches-du-Rhône pour laquelle il embarqua le 29 mai 1852. Sa peine fut commuée en expulsion de l’empire en 1853. On signala sa présence aux États-Unis en 1854, puis en Australie, d’où il fut rapatrié en 1861. Voir Amat H., Michel Gabriel, Moulard et comme autre membre du Comité central révolutionnaire : Rique L.

Pour participation à la Commune de Marseille, mars-avril 1871, il fut condamné, le 9 septembre 1873, par le conseil de guerre de Marseille, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le tribunal de Die (Drôme) l’avait déjà condamné, le 28 mars 1873, à cinq ans de détention « pour affiliation à une société secrète dite la Charbonnerie » ; il mourut à l’infirmerie de la maison de correction de Marseille.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182671, notice CURET Joseph, Marie, Urbain, version mise en ligne le 20 juillet 2016, dernière modification le 5 février 2020.

SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/39, M 6/105, M 6/344. — Arch. Nat., BB 24/866. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Joseph Marie Urbain Curet — Notes de Valentine Dumas.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable