Né le 18 février 1811 à Charlieu (Loire) ; marchand brocanteur ou tapissier ; communard.
Républicain, arrêté après le 2 décembre 1851 et incarcéré trois mois à Lyon, trois mois à Gap, avant d’être déclaré innocent par la Commission mixte des Hautes-Alpes.
Délégué, le 3 mars 1871, au Comité central par le 73e bataillon, 5e compagnie, il fut, sous la Commune de Paris, membre de la commission communale du XIIe arr. — voir Audebert. Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 27 septembre 1873, à la peine de mort comme coupable d’incendies.
Dubreuil s’était réfugié en Suisse où on lui accorda un permis régulier de séjour. Un pasteur de Genève se porta garant de son honnêteté et de son courage. Était-il, comme la police le prétendit, rédacteur du journal La Révolte paraissant à Genève ? En 1879, il disait : « Je ne sais pas écrire », et de fait il avait de la peine à signer son nom. Il fut amnistié cette même année.
Il était marié, père d’un enfant.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/856 B. — Arch. PPo., B a/431. — Arch. PPo., listes de contumaces.