MOUREAU Jules, Étienne, Joseph

Par Daniel Grason

Né le 22 janvier 1904 à Montagnac (Hérault), tué au combat le 22 août 1944 à Paris (XIIe arr.) ; employé de la SNCF ; FFI.

Fils de Emmmanuel Moureau, propriétaire, et de Rose Mathilde Lapara, sans profession, Jules Moureau s’était marié le 16 octobre 1929 à Loupian (Hérault) avec Lydie Clément. Il était membre du corps franc Tante Jeanne, groupe composé d’employés de la SNCF de la gare de Lyon et de gardiens de la paix. Le 22 août 1944 le corps franc reçut pour mission de faire prisonnier un groupe de soldats allemands qui passait porte de Charenton. Les allemands levèrent les bras et se rendaient. Stratagème ou hasard ? Un camion allemand qui passait sur les boulevards extérieurs, tira à la mitrailleuse. Tué sur le coup le corps de Jules Moureau fut transporté au musée des colonies, porte Dorée qui servit de dépôt mortuaire.
À la hauteur du 203 avenue de Charenton (XIIe arr.) sur le terre-plein une stèle a été posée avec en épitaphe : « Ici des Français sont tombés pendant les glorieuses journées de la libération pour que vive la France - Août 1944 ». Neuf noms ont été gravés : Marius Delcher, Robert Jégou, Louis Ladet, Albert Maderon , Jules Moureau, Paul Pégart, Henri Régnier, Maurice Salomez, Simon Theureau.
Le ministère des Anciens combattants attribua à Jules Moureau la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182841, notice MOUREAU Jules, Étienne, Joseph par Daniel Grason, version mise en ligne le 20 septembre 2016, dernière modification le 1er septembre 2022.

Par Daniel Grason

SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 106627. – Bureau Résistance GR 16 P 434806. – Arch. PPo. notes de Christian Chevandier KC 20 (dossier Louis Ladet). – Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout. – Site internet GenWeb. — État civil.

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