VILLANOVA François, Raymond

Par Olivier Dedieu

Né le 12 février 1903 à Béziers (Hérault), mort le 1er décembre 1972 à Béziers ; instituteur, militant du SNI de la SFIO, maire adjoint de Béziers.

Cliché fourni par sa petite-fille, Cathy Verine

Fils de Francisco Pedro, plâtrier espagnol, François Villanova devint français par option. Titulaire du brevet élémentaire en 1919, du brevet supérieur, il entre à l’École normale d’instituteurs de Montpellier en 1921 et obtint le certificat d’aptitude professionnelle en 1923. Il fut nommé à Pégairolles de l’Escalette en 1923, à Beaulieu en 1925 puis à Maraussan de 1927, avant d’obtenir un poste à Béziers en 1938.

Militant du SNI, il fut élu début 1939 au conseil syndical sur la liste menée par Charles Alliès qui condamnait la grève de 1938.

Militant SFIO depuis 1931, il adhéra à la section de Béziers en 1939. Mobilisé dans l’Armée des Alpes, il fut lieutenant de réserve dans le 343e régiment d’infanterie.

Après l’armistice, il reprit ses fonctions à Béziers. Résistant de février 1943 à mars 1944, il devint conseiller municipal et membre du conseil d’administration de la section. Secrétaire adjoint de cette dernière en 1946, il fut, en 1947 en 2e position sur la liste socialiste et devint 3e adjoint de la ville de Béziers, délégué aux travaux. Après le décès de Louis Fournier, secrétaire de section, son nom fut évoqué pour lui succéder, mais il se récusa, au nom du refus du cumul des mandats. Co-secrétaire provisoire, il appuya la candidature de Jules Faigt. En 1949, une majorité de conseillers municipaux regroupant les élus RPF et PC le mirent en minorité au sein du conseil municipal. Soutenu par la section qui voyait dans cette initiative, la pression du RPF désireux d’intégrer la majorité municipale, il resta maire adjoint. L’année suivante, malade et encore en activité professionnelle, il démissionna de son mandat et resta, par la suite, conseiller municipal. Professionnellement, il resta en poste à Béziers jusqu’en 1958 avant de devenir directeur d’école à Sète de 1958 à 1961 puis de revenir à Béziers de 1961 jusqu’à sa retraite l’année suivante.

Membre des officiers de réserve républicains et de la FOPAC, François Villanova, adhéra en 1949 aux Citoyens du Monde, puis fonda en 1965 la section locale de l’Union rationaliste dont il fut le secrétaire jusqu’à son décès.

Militant du SNI, il ne fut plus candidat au conseil syndical de la Libération jusqu’à sa retraite. Ce n’est qu’en 1965 qu’il se réengagea dans le combat syndical, quand les réformistes décidèrent de reconstituer une liste face à l’École émancipée. Il fut de nouveau candidat en 1969.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182863, notice VILLANOVA François, Raymond par Olivier Dedieu, version mise en ligne le 27 juillet 2016, dernière modification le 14 mars 2021.

Par Olivier Dedieu

Cliché fourni par sa petite-fille, Cathy Verine

SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 12 W 734 et 736, 474 W 8, 506 W 346, 31 W 123. — Arch. de la section SFIO de Béziers. — École syndicaliste, 1938-1939. — État civil.

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