Par Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB)
Né le 13 janvier 1922 à Nantes (Loire-Inférieure/Loire-Atlantique), tué le 22 février 1944 à Izon-la-Bruisse (Drôme) ; mécanicien ; maquis Ventoux, Armée secrète (AS).
Fils de Marcel Coutand, manœuvre, et de Suzane Le Hémonet, ménagère, Maurice Coutand était mécanicien à Orange (Vaucluse) où il se maria le 22 mai 1943. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit l’important Maquis Ventoux où il arriva le 5 février 1944. Il fut affecté à la 1e section qui logeait dans l’école du village d’Izon. Le maquis fut attaqué à l’aube du 22 février 1944 par un commando de chasse de la Lutwaffe et des auxiliaires français de la 8e compagnie Brandebourg. Maurice Coutand fut tué à l’extérieur, au lieu-dit Granges-Basses l’un des premiers. Peut-être était-il de garde à moins qu’il ait tenté de fuir.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Par Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB)
SOURCES : Arch. Dép. Drôme, fonds d’André Vincent-Baume remis par l’AERD. — Site internet Mémoire des hommes (AC 21 P 109880). —Claude Arnoux, Maquis Ventoux, quelques pages de la Résistance en Vaucluse, Avignon, Les Presses Universelles, 1974 et rééd. 1994, p. 86. — Association pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation dans les Hautes-Baronnies (Mémoire Résistance HB), La tragédie du maquis d’Izon-la-Bruisse, 22 février 1944, Eygalayes, 2013, p. 62. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 88. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 270. — notes de Robert Serre et de Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB).