VENTRE Juliette, Adèle

Par Olivier Dedieu

Née le 21 mai 1921 à Montpellier (Hérault), morte le 5 janvier janvier 2012 à Juvignac (Hérault) ; professeure de lettres ; militante de l’UP (Union progressiste) de la Nouvelle gauche, de l’UGS puis du PSU.

Fille de Jules Ventre, professeur à l’école d’agronomie de Montpellier et d’une professeure de lettres du lycée de jeunes filles de la ville, Juliette Ventre fut elle-même enseignante. Après ses études à la faculté des lettres de Montpellier, elle obtint l’agrégation féminine des lettres en 1947 et fut professeure en khâgne au lycée Joffre de Montpellier.

Très tôt, elle s’engagea dans la mouvance pacifiste. En 1954, elle signa l’appel du comité de contre la ratification des accords de Bonn et de Berlin. Elle milita par la suite contre la guerre d’Algérie et fut membre de l’Action civique non violente. En 1957, après avoir été militante de l’Union progressiste, elle adhéra à la Nouvelle gauche. Membre du secrétariat fédéral du comité pour la paix, elle milita par la suite à l’UGS et fut membre de son bureau fédéral. À ce titre, elle figura sur la liste présentée par ce parti lors des élections municipales de 1959. Elle fut, par la suite, membre du PSU. Elle en était encore membre en 1966.

Militante de la Ligue des droits de l’homme, elle fut trésorière de la section de Montpellier en 1977 et membre du bureau de l’union départementale en 1985. Elle était encore, en 2008, trésorière de l’organisation. Elle fut aussi adhérente de l’Union rationaliste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182899, notice VENTRE Juliette, Adèle par Olivier Dedieu, version mise en ligne le 29 juillet 2016, dernière modification le 19 août 2022.

Par Olivier Dedieu

SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 338 W 68, 406 W 4, 524 W 60, 541 W 53 et 56, 676 W 199, 785 W 74. — Archives section de Montpellier de la ligue des droits de l’homme. – Olivier dedieu, Fabien Nicolas, « L’émergence d’une "gauche capacitaire" dans l’Hérault ? Le PSU face à l’hégémonie des partis de gauche entre rupture et adaptation (1960-1971) » in Le PSU vu d’en bas, Réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 1950–années 1980), Tudi Kernalegenn, François Prigent, Gilles Richard, Jacqueline Sainclivier (Dir.), Rennes, PUR, 2010, p189-204. — Entretien Pierre Antonini.

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