VLAKOS Georges, Jean

Par Stéphane Paquelin, Jean-François Poujeade

Né le 21 novembre 1924 au Creusot (Saône-et-Loire) ; tourneur ; syndicaliste CGT, militant communiste.

Vlakos au micro, avec les lunettes : Camille Dufour (plus proche de Vlakos) et Bernard Loiseau.
Photo prise en mai 1968 par Paul Dalliance ; fonds ADIAMOS 71

Fils d’un immigré grec, arrivé en France en 1919, naturalisé en 1921 et qui travaillait dans une fonderie comme burineur à sa naissance et d’une mère originaire de Nevers, Georges Vlakos, titulaire du Certificat d’études primaires, fréquenta l’école spéciale Schneider où il obtint un CAP de tourneur. Au moment d’entrer dans la vie active, il rejoignit la Résistance et combattit au sein du maquis de Saint-Gengoux-le-National à l’ouest de Tournus entre mars 1944 et août 1944. Il intégra ensuite l’armée française jusqu’en décembre 1945.
Après un bref passage en Algérie où, syndicaliste CGT, il fut licencié, il revint en Saône-et-Loire et fut embauché aux usines du Creusot. Au milieu des années 1950, il faisait partie de la commission exécutive de l’UD-CGT de Saône-et-Loire. Il était alors déjà secrétaire du syndicat des métaux de Saône-et-Loire. De 1959 à la fin des années 1960, il siégea au bureau de l’Union départementale CGT de Saône-et-Loire, jouant notamment un rôle particulièrement actif dans la conduite du mouvement de grève qui paralysa la ville en 1968. En 1965, alors candidat PCF aux municipales, il était présenté comme secrétaire du comité d’entreprise et secrétaire du comité central d’entreprise.
Militant du PCF depuis 1955. Georges Vlakos occupait des fonctions fédérales, siégeant à la commission exécutive fédérale de 1954 au congrès de 1971 où il ne se représenta pas. Il fut candidat aux élections municipales au Creusot en 1953, 1959 et 1965. Membre des Combattants de la Paix, il fut désigné pour être délégué au Congrès d’Helsinki en 1955. Il semble que ses nombreuses activités militantes (il était également administrateur de la CAF et membre de diverses commissions paritaires des établissements Schneider) lui aient été reprochées et que des ennuis de santé aient également mis fin à ses engagements.
Georges Vlakos s’était marié au Creusot en 1950.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182900, notice VLAKOS Georges, Jean par Stéphane Paquelin, Jean-François Poujeade, version mise en ligne le 29 juillet 2016, dernière modification le 30 juillet 2016.

Par Stéphane Paquelin, Jean-François Poujeade

Vlakos au micro, avec les lunettes : Camille Dufour (plus proche de Vlakos) et Bernard Loiseau.
Photo prise en mai 1968 par Paul Dalliance ; fonds ADIAMOS 71

SOURCES : Notice individuelle, Archives Départementales de Sâone-et-Loire, cote 1714 W 101.

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