VUILLIEN André

Fils d’un plâtrier et d’une mère au foyer, André Vuillien avait deux frères cadets. Après avoir fréquenté le séminaire de Flavigny en Côte-d’Or puis passé son Brevet supérieur à Dijon, André Vuillien devient soudeur à la Société des Forges et Aciéries du Creusot. .Délégué du personnel et secrétaire adjoint au Comité d’établissement en 1952 André Vuillien est devint secrétaire du syndicat des métaux du Creusot au début des années 1950. Il entra à la commission exécutive de l’Union départementale CGT de Saône-et-Loire). Il occupa ces fonctions jusqu’au début des années 1960 notamment au syndicat des métaux CGT du Creusot avec Georges Vlakos, avec qui les rapports ne semblent pas avoir été très bons.
Membre du Mouvement de la paix, en 1950 il se rendit au Congrès mondial des Combattants de la paix à Varsovie. Il fut également un actif militant politique au sein du Parti Communiste Français auquel il adhéra en 1951. Élu au comité fédéral de Saône-et-Loire dés 1953, il devint cette même année conseiller municipal du Creusot puis député aux élections de 1956, élu sur la liste menée par Waldeck Rochet*. Durant son mandat législatif, il fut notamment membre de la commission du travail et contribua à différents projets de loi, il semble notamment qu’il ait œuvré pour la nationalisation des établissements sidérurgiques du Creusot. Battu avec le retour du scrutin uninominal en 1958, il ne fut pas réélu non plus conseiller municipal du Creusot en 1959 du fait de la nouvelle loi électorale (il menait alors la liste communiste).
Après avoir perdu son mandat de député en 1958, il éprouva des difficultés professionnelles, la direction de l’entreprise refusant de le reprendre. Il fut dans un premier temps adjoint au gérant de la cantine du comité d’établissement de l’entreprise puis permanent en tant que secrétaire de la fédération du Parti communiste français à la suite de la conférence fédérale des 6 et 7 juin 1959. Il reste secrétaire fédéral de 1959 jusqu’à son départ du département en 1963. Dorénavant en Haute-Saône, il devient secrétaire de la fédération communiste de ce département le 30 janvier 1965, en remplacement de Jean Tortey..
Il occupe ces fonctions en Haute-Saône jusqu’en1982. En 1967 et en 1968, il fut candidat aux élections législatives dans la première circonscription de Haute-Saône, sans succès. Aux mêmes élections de 1973, il n’était plus candidat. Il resta membre du PCF jusqu’en 1985.