Par Robert Serre, Jean-Luc Marquer
Né le 17 octobre 1921 à Saint-Chamond (Loire), sommairement exécuté le 8 juillet 1944 à Portes-lès-Valence (Drôme) ; tourneur ; résistant FTPF, homologué aspirant des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
René, Julien Dumas était le fils de Jules Dumas et de Marie Jamet.
Célibataire, il habitait 75 boulevard des États-Unis à Lyon, 7e arr. (Rhône, aujourd’hui 8e arr. Métropole de Lyon) et exerçait la profession de tourneur chez Bronzavia SA.
Il s’engagea dans la Résistance. il faisait partie de la 3e compagnie "ville" du 2e sous-secteur des FTPF du Rhône.
Ses services sont homologués à partir du 23 octobre 1943.
René Dumas fut arrêté le 19 juin 1944 par la police allemande.
Il fut incarcéré à la prison de Montluc à Lyon puis amené à Portes-lès-Valence (Drôme) où il fut exécuté en représailles de sabotages le 8 juillet 1944.
Il fut officiellement identifié le 30 novembre 1944 par son frère Michel qui le reconnut formellement sur la photographie n° 1 réalisée par le service régional d’identité judiciaire de Lyon.
René Dumas obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, aspirant des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il est enterré dans la Nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré A, rang 8, sépulture 42.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée à Portes-lès-Valence et sur la plaque commémorative de l’entreprise Bronzavia, 40 rue Maryse-Bastié à Lyon, 8e arr.
Par Robert Serre, Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 176587 et AC 21 P 445 983 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 199671 (nc) ; GR 19 P 69/35. — Arch. Dép. Rhône et Métropole, 3460 W 2, 3335 W 22, 3335 W 17.— Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 273. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 197.— Permezel, Résistants de Lyon, op. cit. — Stèle des fusillés Portes. — Mémoire des hommes. — Geneanet. — Mémorial GenWeb.