FARDEL Maurice, Jean

Maurice, Jean Fardel était le fils de Valentin, Charles Fardel, manœuvre, et d’Aimée Petit, son épouse, gantière.
Célibataire, il habitait avec ses parents, 37 rue Jean-Claude-Vivant à Villeurbanne (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon) et exerçait la profession d’ajusteur.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit l’AS-MUR du Rhône, où il relevait de l’état major.
Ses services sont homologués à partir du 3 avril 1944.
Il fut arrêté par la police allemande le 30 juin 1944 à Villeurbanne et fut incarcéré à la prison de Montluc à Lyon (Rhône).
Maurice Fardel fut amené à Portes-lès-Valence (Drôme) où il fut sommairement exécuté, fusillé par les Allemands en représailles de sabotages le 8 juillet 1944.
Il fut officiellement identifié le 17 octobre 1944 par son père qui le reconnut formellement sur la photographie n° 4 réalisée par le service régional d’identité judiciaire de Lyon.
Maurice Fardel obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 5 janvier 1956 paru au JO du 7 janvier 1956.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée à Portes-lès-Valence, sur le monument aux morts 1939-1945 de Villeurbanne et sur le monument aux victimes de la barbarie nazie, place Charles Hernu à Villeurbanne.