FUSILLIER Henri, Alfred

Henri, Alfred Fusillier était le fils de Jules Fusillier, garçon d’office, et de Marie, Augustine Cottel, son épouse.
À sa naissance ses parents étaient domiciliés 80 rue du Faubourg-Saint-Jean à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Il épousa Albertine, Caroline CLAUDE le 10 juillet 1926 à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il exerçait alors le profession de conducteur d’autos et était domicilié 47 rue Verlaine à Nancy. Le couple eut au moins un enfant.
Engagé dans l’Armée de terre, il fut affecté au Train. Il fut promu maréchal des logis chef le 1er août 1935 et adjudant le 1er décembre 1938. Il appartenait au 122e escadron du Train, stationné à Metz (Moselle).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère. Il appartenait au 4e escadron commandé par le lieutenant Philippe et avait le grade d’adjudant-chef.
Ses services sont homologués à partir du 20 juillet 1944.
Luttant contre les Allemands qui venaient d’investir le plateau du Vercors avec des planeurs, il fut tué en action le 21 juillet 1944 au hameau de La Mure à Vassieux-en-Vercors (Drôme), à proximité de la ferme Algoud.
C’est un jugement déclaratif de décès du tribunal civil de Die (Drôme) du 17 mars 1945 qui établit son décès.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 29 mai 1945
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, adjudant-chef des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 24 avril 1966 paru au JO le 4 juin 1966.
Il est enterré dans la Nécropole Nationale de Vassieux-en-Vercors.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Marcellin (Isère), sur une plaque commémorative apposée sur le mur de la Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors, sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme) et sur la plaque commémorative 1939-1945 en l’église du Sacré-Cœur à Nancy.