GAYVALLET Jean, Fernand

Jean, Fernand Gayvallet était le fils de Pierre, Alphonse Gayvallet, bridadier-chef de police, et de Suzanne Habonneau.
La famille habitait 9 rue de la Charité à Vienne (Isère).
Comme son père et son frère ainé, il s’engagea dans la Résistance et fit partie des maquisards du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère, camp Bourgeois (Camp 13).
Il signa un engagement au 11ème régiment de Cuirassiers reconstitué.
Le 10 juillet 1944, dix-sept résistants, dont Jean Gayvallet et son frère Marcel, et quatorze soldats américains attaquèrent un convoi allemand sur la RN 75 au col de la Croix-Haute, sur les communes de Lus-la-Croix-Haute (Drôme) et de Lalley (Isère).
Les pertes allemandes furent importantes.
Jean Gayvallet, blessé, fut capturé par les Allemands, torturé, puis sommairement exécuté.
Le corps de Jean Gayvallet, portant des traces de coups de baïonnette, de chaussures à clous, de crosse de fusil, plusieurs os brisés, atteint de cinq balles dans la tête, fut identifié par son frère Marcel.
Jean Gayvallet obtint la mention "Mort pour la France, fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure dans la liste des soldats du 11ème régiment de Cuirassiers morts ou disparus.
Il figure aussi sur la stèle érigée à Lalley à proximité du lieu de l’exécution, en bordure de la route départementale 1075, environ 1 km avant le col, sur le monument aux morts de Lalley et sur celui de Voiron (Isère) où la famille habita longtemps.