BOYADJIAN Krikor

Par Astrig Atamian

Né en 1908 à Trébizonde, Arménien originaire de l’Empire ottoman, orphelin, au Parti communiste français en 1931 à Villeurbanne, ouvrier, établi en Arménie soviétique en 1936.

Né à Trébizonde dans une famille d’artisans bottiers, Krikor Boyadjian perdit ses parents au cours du génocide des Arméniens et fut placé chez des paysans turcs. En 1918, il fut recueilli dans un orphelinat américain qui fut transféré en Grèce en 1922. Il commença à travailler dans les plantations de tabac à Kavala, puis dans un garage à Salonique. Il tomba malade cinq mois plus tard. Krikor Boyadjian affirmait devoir sa guérison aux travailleurs grecs, et sa conscience de classe à cet épisode de sa vie.
En 1924, Krikor Boyadjian adhéra au HOK (Comité d’aide à l’Arménie, fondé à Erevan en 1921) dans le but d’émigrer en Arménie soviétique, mais en 1926 le rapatriement des réfugiés arméniens fut freiné en raison du tremblement de terre qui détruisit la ville de Leninakan. En 1927, Krikor Boyadjian arriva en France muni d’un contrat de travail. Il travailla dans une usine de faïence à Paris puis s’installa à Pont-de-Chéruy dans la région lyonnaise. Lecteur de la presse communiste arménienne, il adhéra au Parti communiste français en 1931 à Villeurbanne. Il appartenait à la cellule de Pont-de-Chéruy et travaillait dans une usine de câbles.
Avec quelque 1 800 Arméniens, Krikor Boyadjian monta à bord du Sinaïa le 9 mai 1936 à Marseille et partit s’installer en Arménie soviétique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article183675, notice BOYADJIAN Krikor par Astrig Atamian, version mise en ligne le 18 août 2016, dernière modification le 7 juillet 2020.

Par Astrig Atamian

SOURCES : RGASPI, Moscou, 495 270 6342.

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