HOVANESSIAN Mardiros

Né dans une famille de paysans, Mardiros Hovanessian fut déporté vers Mossoul en 1915. Ses parents moururent en déportation et il fut recueilli par des Arabes avant d’être placé dans un orphelinat en 1916.
En 1918, à la suite de l’arrivée des Anglais, Mardiros Hovanessian se réinstalla à Seuleuz où il travailla chez des Turcs. En 1922, au moment de la guerre gréco-turque, il parvint à fuir en Bulgarie où il fut manœuvre non-qualifié jusqu’en 1929 et adhéra au PC bulgare.
Au chômage, Mardiros Hovanessian s’inscrivit pour partir travailler dans les mines en Algérie. Les conditions éprouvantes fragilisèrent sa santé. Il parvint à s’embarquer pour Marseille. Il trouva du travail dans une huilerie comme manœuvre non-qualifié.
Il s’engagea activement dans les organisations ouvrières. En 1931, Mardiros Hovanessian adhéra au Parti communiste français et au SRI puis au HOK (Comité d’aide à l’Arménie, fondé à Erevan en 1921) en 1933 où il fut membre de la direction de la section marseillaise.
Arrêté à plusieurs reprises pour avoir activement participé à différentes grèves, Mardiros Hovanessian était sous étroite surveillance policière.
Muni de l’autorisation du Parti communiste français, il quitta la France à bord du Sinaïa le 9 mai 1936 pour l’Arménie soviétique. À son arrivée, il devint pompier de réserve dans un dépôt de pétrole.