Par Astrig Atamian
Né 1908 à Chabin-Karahissar en Anatolie, Arménien originaire de l’Empire ottoman, orphelin, au Parti communiste français et à la CGTU en 1926 à Lyon, Paris et Marseille, établi en Arménie soviétique en 1932.
Né en Anatolie au sein d’une famille d’artisans, Khoren Kéchichian perdit ses parents au cours de la Première Guerre mondiale. Il fut ensuite recueilli dans un orphelinat à Constantinople (Istanbul) puis en 1921, partit travailler dans les plantations de tabac à Kavala en Grèce.
En 1924, il arriva en France au Pouzin en Ardèche et travailla comme manœuvre.
En 1926, Khoren Kéchichian partit s’installer à Lyon, adhéra au Parti communiste français et à la CGTU. Il travailla à l’usine Berliet jusqu’en 1930. Il s’établit ensuite à Paris et fut embauché par la Société Industrielle des Téléphones. Il faisait alors partie de la cellule 704 de Levallois (7e rayon).
Sur ordre du parti, il se rendit en mai 1930 en Belgique où, arrêté par la police, il fut emprisonné un mois. Relâché, il regagna la France en passant par le Luxembourg.
Il offrit sa force de travail dans les campagnes puis fut embauché comme métallurgiste dans les chemins de fer à Marseille jusqu’en 1932.
De nouveau arrêté et emprisonné pendant deux mois, Khoren Kéchichian fit l’objet d’une mesure d’expulsion. Le 15 décembre 1932, le groupe de langue arménienne de Marseille et le Comité exécutif de la section arménienne l’autorisèrent à se rendre en Arménie soviétique. Khoren Kéchichian était considéré comme un militant dévoué par le Parti communiste français.
Par Astrig Atamian
SOURCES : RGASPI, Moscou, 495 270 6821.