PERRET-BLANC Paul, Marcel

Originaire de la région parisienne, fils de Maxime Perret-Blanc et d’Appoline Bourdillon, journaliers, Paul Perret-Blanc était interné à la citadelle de Sisteron (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence). Il avait fait partie des quelque cent cinquante internés de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) et Saint-Paul d’Eyjaux (Haute-Vienne), transférés à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) à l’automne 1943, puis dans une annexe de la centrale, le camp Carrère, après les « trois glorieuses » (8-9-10 décembre) qui avaient empêché l’envoi d’une centaine d’entre eux dans un camp de zone Nord. Considérés comme « internés dangereux », communistes pour la plupart, ils furent dirigés vers Sisteron, le 22 décembre 1943.
Après l’évasion massive du 8 juin 1944, les quarante cinq internés restants furent libérés par les maquisards FTP, le 21 juillet 1944. Paul Perret-Blanc, qui était parmi eux, fut conduit au maquis de Tramalao (commune de Bayons) et immatriculé chez les FTP sous le numéro 62 959. Il fut tué lors de l’attaque du camp par le groupe de chasse allemand du capitaine Staudacker et des éléments de la 8e compagnie Brandebourg, le 26 juillet 1944.
Il fut inhumé avec ses camarades au cimetière de Bayons. Ses restes n’ayant pas été réclamés par sa famille, ils furent transférés au cimetière militaire de Luynes (commune d’Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) le 14 juin 1967. Une stèle a été érigée à la mémoire des vingt quatre morts du 26 juillet sur les lieux du drame.