Par Jean-Marie Guillon
Né le 4 novembre 1926 à Marseille (Bouches-du-Rhône), exécuté sommairement le 17 juillet 1944 à Lambruisse (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) ; maquisard Francs-tireurs et partisans (FTP).
Originaire de Marseille, ayant une formation de typographe, Max Pesquié (parfois prénommé Emmanuel et orthographié Pesquier) travaillait comme manœuvre au barrage Castillon sur le Verdon. Il rejoignit la 5e compagnie FTP des Basses-Alpes où il était chef de groupe. Il fut abattu avec ses camarades Joseph Sweiger et François Minchella dans une embuscade tendue près d’une cache d’armes par des légionnaires de la 8e Division Brandebourg, le 17 juillet 1944, sur la route en dessous du village de Lambruisse.
Une stèle sur laquelle il figure sous le nom de Max Pesquié a été érigée sur les lieux de la tragédie après la Libération.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : SHD Mémoire des hommes Vincennes GR 16 P 470591 (nc), DAVCC 21 P 130995 et GR 19 P 13 (liste des FTP des Bouches-du-Rhône tués dans a résistance et à la Libération). ⎯ Jean Garcin, De l’armistice à la Libération dans les Alpes de Haute-Provence 17 juin 1940-20 août 1944, Digne, 1983. — Mémorial de la Résistance et des combats de la Seconde Guerre Mondiale dans les Basses-Alpes, Digne, Secrétariat aux Anciens Combattants–CDIHP des Alpes-de-Haute-Provence, 1992. — Raymond Moulin, « Les opérations militaires dans le haut Verdon du 17 au 21 juillet 1944 », Annales de Haute-Provence n°311, 1er trimestre 1990. — Charles Pellegrino, La Résistance au pays des trois Asses. Mon parcours avec les francs-tireurs, Clumanc, Éd. du Château, 2007.