Par Gilles Morin
Né le 18 décembre 1917 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), mort le 27 décembre 1992 à Suresnes (Hauts-de-Seine) ; instituteur ; militant socialiste, permanent politique, secrétaire administratif de la SFIO (1950-1969).
Fils d’un employé de la compagnie minière, ancien élève de Guy Mollet à Arras, l’instituteur Christian Caillieret, militant socialiste d’Arras, détaché au ministère de la Jeunesse et des Sports, fut engagé par le secrétaire général de la SFIO pour succéder à Robert Fouquart au secrétariat administratif du parti où il travailla de 1950 à 1969.
Caillieret s’occupa par ailleurs activement des Jeunesses socialistes, délégué adulte des JS de 1950 à 1960, membre du bureau national et trésorier du mouvement en 1950-1960, il fut encore trésorier de la fédération Léo Lagrange. Il se maria en octobre 1938 à Arras. Son épouse, Jeannine Luguie, était également une employée de la fédération.
Militant à Suresnes (Hauts-de-Seine), où le couple s’était installé, ll avait été nommé membre du comité exécutif de la FGDS en 1968. Il appartenait à la commission exécutive de la fédération de Seine-Saint-Denis du nouveau Parti socialiste (NPS) en 1969.
La période qui s’ouvrit avec le congrès d’Épinay vit son retrait de la direction socialiste, mais il restait militant et était membre de la commission de contrôle du PS élu en juin 1973 (réélu en 1975) au titre de la motion 1.
Diabétique, Christian Caillieret mourut à l’Hôpital Foch et, conformément à sa volonté, fut incinéré dans l’intimité familiale.
Par Gilles Morin
SOURCES : Arch. PPo, 66.336. — Rapports des congrès de la SFIO, 1944-1967. Cahiers et Revue de l’OURS, n° 204, 1992. — Bulletin Intérieur, n° 114, mai 1960, n° 123. — Dioudonnat-Bragadir, Dictionnaire des 10 000 dirigeants politiques français, Sedopols, 1977. — Le Monde, 14 janvier 1993.