BONAL Émile, Antoine

Fils de Louis Bonal, tailleur de pierre et d’une mère domestique, Émile Bonal intégra le service du génie vicinal de l’Hérault comme agent-voyer. En poste dans le canton du Caylar à la veille de la 1er Guerre Mondiale, Émile Bonal fut mobilisé et finit le conflit comme maréchal des logis. Agent voyer comptable de 3e classe à Lodève de 1923 à 1925, à Lunel en 1925, il fut par la suite agent voyer à Lodève. Nommé ingénieur de 1er classe à Lodève en 1936, il était en 1939 ingénieur chef de bureau pour l’arrondissement de Lodève. Durant la campagne de France, il fut chargé des circonscriptions de Lodève Ouest et de Clermont.

Militant SFIO, Émile Bonal fut condamné en 1932 à une amende pour avoir frappé le maire radical de Lodève lors d’un meeting de gauche, après l’avoir traité de « républicain de sacré cœur ». En 1937, il fut candidat aux élections cantonales à Lodève mais fut battu par le maire de Lodève. Sous le régime de Vichy, Émile Bonal fut membre de Combat et fut le responsable MUR de l’arrondissement de Lodève. Président du comité de libération de Lodève, Émile Bonal fut membre par ailleurs du comité directeur du MLN à la Libération.

Responsable du Lodévois au sein de la SFIO, secrétaire fédéral adjoint en 1944, Émile Bonal fut membre de la CAF et en resta membre quelques années. En 1945, il fut investi en 6e position sur la liste SFIO pour les élections législatives mais ne fut pas élu. Parallèlement, Émile Bonal s’investit dans les nouveaux mouvements agricoles crées après la Libération. Membre de la CGA, il en devint en 1946 vice-président. Il fut aussi vice-président de la FDSEA. De même il participa à la création de la MSA de l’Hérault dont il fut président tout au long des années 1950. Enfin, il fut élu à la caisse primaire d’assurance maladie de Montpellier-Lodève en 1947.