Par Robert Serre, Jean-Luc Marquer
Né le 22 mai 1918 à Saint-Lattier (Isère), mort en action le 21 juillet 1944 à Vassieux-en-Vercors (Drôme) ; résistant de l’Armée secrète, homologué interné résistant (DIR)
Émile Peysson habitait à Saint-Marcellin (Isère). Il avait épousé Germaine Jassoud. Le couple eut au moins un enfant.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère.
Luttant contre les Allemands qui venaient d’investir le plateau du Vercors avec des planeurs, il fut tué en action le 21 juillet 1944 à Vassieux-en-Vercors (Drôme).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 18 janvier 1968 paru au JO le 2 février 1968.
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière communal de Saint-Marcellin.
Sur la tombe, une plaque représente, outre la Médaille de la Résistance, la Médaille militaire et la Croix de guerre.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Marcellin (Isère), sur une plaque commémorative apposée sur le mur de la Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors et sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Par Robert Serre, Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 130402 et AC 21 P 659434 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 473495 (nc) ; GR 19 P 38/16, p. 18. — Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 230. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 279. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet.