Par Jean-Louis Ponnavoy, Robert Serre, Jean-Luc Marquer
Né le 12 mars 1913 à Charpey (Drôme), exécuté sommairement le 26 juillet 1944 à Beauvoir-en-Royans (Isère) ; profession inconnue ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R.).
Âgé de 31 ans, de Saint-Vincent-la-Commanderie (Drôme), André Raillon était le fils de Lin, Paul Ferdinand et de Marie, Louise, Aurélie, Lucie Abisset, son épouse.
Il épousa Suzanne, Paulette Bellon le 14 novembre 1942 à Charpey (Drôme). Le couple eut au moins un enfant.
Il s’engagea dans la Résistance et, répondant à l’ordre de mobilisation, rejoignit avec son jeune frère Paul, né en 1925, les maquisards du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère à partir du 9 juin 1944.
Il figurait, avec son frère, parmi les résistants capturés en tentant de s’échapper du piège du Vercors et internés par les Allemands à Saint-Nazaire-en-Royans. Les miliciens, accompagnés de leur égérie, Simone Waro (Provence), se firent remettre certains des prisonniers, et les fusillèrent le 26 juillet 1944 au lieu-dit "Les Chaussères", à Beauvoir-en-Royans (Isère).
André Raillon obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Il est enterré dans le caveau familial au cimetière communal de Saint-Vincent-La-Commanderie.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Beauvoir-en-Royans (Isère) et sur le monument aux morts de Saint-Vincent-La-Commanderie.
Par Jean-Louis Ponnavoy, Robert Serre, Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 38/16 ; GR 16 P 497897 (à consulter) — AVCC Caen, AC 21 P 650333 (à consulter) — Arch. Dép. Drôme, 132 J 30. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 319. — Mémorial Genweb — Geneanet