SANTI Bruno

Âgé de 27 ans, Bruno Santi était le fils d’Émile et de Mariette Baldini et était célibataire. Il exerçait le métier d’ouvrier en chaussures.
Résistant de Romans-sur-Isère (Drôme), communiste, il avait intégré les MUR (compagnie Abel, puis chasseur du 12e BCA) dans le Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère. Il était parmi les prisonniers capturés en tentant de sortir du piège du Vercors et internés par les Allemands à Saint-Nazaire-en-Royans. Les miliciens, accompagnés de leur égérie, Simone Waro (Provence), se firent remettre ces prisonniers, et les fusillèrent le 26 juillet 1944 au lieu-dit "Les Chaussères", à Beauvoir-en-Royans (Isère).
Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière municipal, à Romans-sur-Isère (Drôme).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et interné résistant. (D.I.R.).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Beauvoir-en-Royans (Isère), sur la plaque commémorative apposée dans l’escalier d’honneur de la mairie de Romans-sur-Isère et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).

Voir Beauvoir-en-Royans (26 juillet 1944)