PRIEUR Robert, Roger, Émile

Ramon Gual et Jean Larrieu présentent (op. cit., p. 924) Robert Prieur comme étant un « étudiant » probablement tué « au cours de la ‘‘bavure’’ : un camion allemand pris et conduit par des jeunes gens, fut pulvérisé par un coup de canon de la Résistance par méprise » (Voir Lafitte Paul). De fait, les autres sources rétablissent la réalité des faits. C’était un gardien de la paix d’origine montpelliéraine qui participa aux combats de Perpignan en tant que FFI sans doute après avoir rallié depuis peu de temps les rangs de la Résistance.
Il était né à Montpellier. Son père, Émile, Gervais Prieur âgé de trente-trois ans en 1915, était coiffeur à Montpellier (Hérault). Sa mère, Rose, Élisa, Augustine, Louise Bardy, couturière à Montpellier était âgée de vingt-huit ans. Robert Prieur fut reconnu pupille de la nation le 11 mai 1925 par le tribunal civil de la Seine.

Il fut exécuté au stand de tir Perpignan (disparu depuis), au sud de la ville, à la route d’Elne (site MemorialGenWeb) ou en combattant (Xanxo, op. cit., p. 95). Il fut déclaré « mort pour la France ».

Il eut droit, le 22 août 1944, à des obsèques solennelles, avec dix-sept autres victimes des combats des 19 et 20 août 1944 à Perpignan. Les cercueils furent transportés à dos d’homme dans les rues de la ville. Ils défilèrent devant une foule nombreuse, parcourant les rues du centre ville de la mairie jusqu’à la cathédrale Saint-Jean Baptiste où Mgr. Bernard, évêque d’Elne-Perpignan, donna l’absoute. Il fut enterré au carré militaire du cimetière de l’Ouest à Perpignan.

Perpignan, combats de la Libération de la ville (19-20 août 1944)