VÉRILHAC Lucien, Fanget alias Bouboule dans la résistance
Par Robert Serre
Né le 15 septembre 1907 à Saint-Jeures (Haute-Loire), exécuté sommairement le 27 juillet ou 1er août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de Jean Pierre, 34 ans, cultivateur, et de Isabeau Valla, 39 ans, ménagère, Lucien Vérilhac, domicilié à Vinay (Isère) et célibataire fut tué le 27 juillet ou 1er août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans.
Son corps fut retrouvé le 11 août 1944 et il est indiqué alors que son décès paraît remonter à plusieurs jours. Le corps était dans la cave du château Laurent.
Il fut reconnu par son frère Albert, employé de mairie à Saint-Étienne (Loire).
Reconnu Mort pour la France, il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" n° 121111672 délivrée le 07/04/1956 (dossier SHD Vincennes GR 16 P 139982). Le 21 novembre 1957 il a reçu à titre posthume la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR). Selon l’ONAC de la Haute-Loire, il habitait Tence (Haute-Loire).
Son nom figure sur le monument aux dit "Mur des Fusillés" et sur le Mémorial du Charnier, à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme).
Par Robert Serre
SOURCES : Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 276. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 330.— Livret de l’Association « les Pionniers du Vercors », Les chemins historiques du Royans.—Arch. dép. de la Haute-Loire, dossier demande carte CVR pour Lucien Verilhac (nc). — Notes de Jean-Louis Ponnavoy et Eric Panthou. — État civil Saint-Jeures et Saint-Nazaire-en-Royans.