FARAUD Lucien, Louis, Joseph

Par Henri Tramoy

Né le 23 février 1898 à Sarrians (Vaucluse), mort le 3 août 1944 à Carpentras (Vaucluse) ; cultivateur ; agent de liaison de la Résistance (Front national, Maquis Ventoux).

Fils de Louis Faraud et d’Edwige Geay, marié à Sarrians le 22 août 1927 avec Augusta Fabre, Lucien Faraud était cultivateur à Sarrians comme ses parents. Il s’était engagé en décembre 1916 pour choisir son régiment. Il fut affecté au 55e régiment d’artillerie de campagne d’Orange (Vaucluse) et partit au front deux jours après son mariage avec Augusta Fabre, le 24 août 1917. Envoyé d’abord sur le front italien, il participa ensuite aux combats sur la Somme et dans l’Aisne. Brigadier, puis maréchal des logis en septembre 1918, responsable d’une pièce d’artillerie, il fut cité à l’ordre de la division pour sa tenue au feu le 24 octobre 1918. Il fut décoré de la Croix de guerre fin 1919. Il fut mis en congé et versé dans la réserve en 1920.

Père de deux filles, il fut rappelé en août 1939 et affecté au 151e régiment régional avant d’être mis en congé agricole en février 1940.

Il participa à l’organisation de la Résistance à Sarrians sous les ordres de son beau-frère, Marius Bastidon, membre du Front national et de l’Armée secrète. Chef de sizaine en 1942, il fit ensuite la liaison avec les maquis des environs et notamment le Maquis Ventoux. Revenant de mission à bicyclette, il fut grièvement blessé le 1er août 1944 alors que le village de Sarrians était investi par des éléments de la Wehrmacht et des membres du Groupe d’action pour la Justice sociale du PPF du Vaucluse à la recherche de résistants. Il mourut le 3 août dans une clinique de Carpentras. Il obtint la mention « Mort pour la France ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article184511, notice FARAUD Lucien, Louis, Joseph par Henri Tramoy, version mise en ligne le 31 août 2016, dernière modification le 18 octobre 2020.

Par Henri Tramoy

SOURCES : site internet Mémoires des hommes.— Les Amis d’Antoine Diou-Albin Durand, Sarrians, 1er août 1944. Un village dans la tourmente, Sarrians, 2016.— Notes Jean-Marie Guillon.⎯ état civil.

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