Par Alain Roux
Cheminot du Jing-Han (Chemin de fer Pékin-Hankou), Zhang est un des responsables du syndicat de cette ligne avant le 7 février 1923 (voir Yang Defu (楊德甫)). Avec son camarade Zhang Lianguang il est chargé de collecter des fonds pour les victimes du 7 février, mais il s’enfuit à Shanghai avec la caisse et se rallie dans cette ville aux éléments les plus modérés du mouvement ouvrier. Aux côtés de Yang Defu, il est un des animateurs du bureau de Shanghai du Syndicat général du Jing-Han (rattaché en 1924 à la Fédération des groupements ouvriers de Shanghai : voir Wang Guanghui (王光煇)). La revue communiste Xiangdao (le Guide) du 31 décembre 1924 l’accuse (ainsi que Yuan Zhengdao (袁正道)) de dénoncer les communistes à la police de la Concession française de Tientsin. Le second Congrès national du travail (réuni à Canton en mai 1925) le range parmi les dix-neuf « bandits ouvriers » nommément dénoncés.
Par Alain Roux
SOURCES : Chesneaux (1962).